À propos

Quatrième de couverture Aujourd'hui, le village est "planétaire", l'adolescent "mondial" et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser - panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite - sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant.
En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accé der à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de boulever ser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.
Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.


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  • Auteur(s)

    Naomi Klein

  • Traducteur

    MICHEL SAINT-GERMAIN

  • Éditeur

    Actes Sud

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    04/06/2002

  • Collection

    Babel

  • EAN

    9782742737802

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    752 Pages

  • Longueur

    17.6 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    4.3 cm

  • Poids

    559 g

  • Support principal

    Poche

Naomi Klein

Journaliste, essayiste et réalisatrice, diplômée de la prestigieuse London
School of Economics, NAOMI KLEIN est l'auteur du best-seller international No Logo, traduit dans 28 langues et devenu une référence incontournable dans le monde entier. Elle contribue régulièrement à la rubrique internationale de The Nation et de The Guardian et s'est rendue en Irak pour le magazine Harper's. En 2004 elle a réalisé un film documentaire, The Take, sur l'occupation des usines en Argentine, qu'elle a coproduit avec le réalisateur Avi Lewis.

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