Le code du capital : comment la loi fabrique la richesse capitaliste et les inégalités

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS)

À propos

La capacité qu'ont les capitalistes de s'enrichir ou de nuire au bien commun ne tient qu'à un ... code ! Car, en soi, la possession d'une terre, d'un atelier, d'une idée, etc., ne procure qu'un outil. Celui-ci ne devient une source durable de richesse et de pouvoir opposable à autrui qu'en raison des droits et protections que lui confère son codage juridique. Dans une langue accessible à tous, Katharina Pistor, nous explique la fabrique du capital. Elle raconte l'histoire de l'adaptation du droit pour instituer successivement le codage capitaliste de la terre, de l'entreprise, de la connaissance, de la dette, de la nature. Elle met au jour le rôle des « maîtres privés du code » - ces avocats et banquiers qui élaborent de fait le code public en inventant des contrats et des instruments qu'ils font ensuite valider par la loi. Ce droit conçu par et dans l'intérêt de riches acteurs privés induit à la fois l'accumulation de richesse, l'envol des inégalités et les crises à répétition. Mais, puisque que c'est la loi qui fait le pouvoir du capital, l'auteure peut esquisser la manière de concevoir un autre code qui remettrait le droit des entreprises, des marchés et de la finance au service de l'intérêt commun.


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  • Auteur(s)

    Katharina Pistor

  • Éditeur

    Seuil

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    03/03/2023

  • Collection

    Economie Humaine

  • EAN

    9782021468410

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    384 Pages

  • Longueur

    24 cm

  • Largeur

    15.8 cm

  • Épaisseur

    3.4 cm

  • Poids

    484 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Katharina Pistor

Katharina Pistor est professeur de droit comparé à la Law School de l'université de Columbia depuis 2001. Elle a précédemment enseigné à la Harvard Law School et au Max Planck Institute de Hambourg. Co-récipiendaire du prix de recherche Max Planck sur la réglementation financière internationale (2012), elle est également membre de l'académie des sciences de Berlin-Brandebourg.

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