Sciences économiques
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« Pense à l'économie, idiot ! » Cette phrase que Bill Clinton avait affichée au-dessus de son bureau pour souligner la place prépondérante de l'économie dans la politique est restée dans les mémoires. Mais qu'y a-t-il de plus ennuyeux à première vue que l'économie, avec son jargon, ses chiffres et ses problèmes abscons ?
Heureusement, Steven Levitt n'est pas un économiste comme les autres. Il nous offre ici un antidote salutaire à l'idiotie économique ambiante. Au lieu de s'interroger sur les conséquences de la croissance de la masse monétaire ou la dérive des déficits, Steven Levitt nous invite à considérer des sujets un peu moins conventionnels comme le lien entre légalisation de l'avortement et baisse de la criminalité aux États-Unis, ou les vraies motivations des agents immobiliers... Cette nouvelle approche, la « Freakonomics » ou économie saugrenue, commence à faire son chemin dans les esprits.
Avec Steven Levitt, l'économie devient enfin passionnante. En éclaircissant le désordre des événements, en démontant les a priori, il parvient à transformer notre regard sur le monde moderne. Car finalement notre époque n'est pas si impénétrable et incompréhensible. Elle est peut-être même plus fascinante que nous ne le pensons.
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Le voyage de l'humanité ; aux origine de la richesse et des inégalités
Oded Galor
- Denoel
- Documents Denoel
- 14 Septembre 2022
- 9782207165003
Pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres? Quelles sont les causes profondes des inégalités entre les peuples et comment les surmonter?Depuis l'aube des temps, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié. Mais, au cours des deux derniers siècles, l'humanité a connu une amélioration spectaculaire de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable essor?Élucider ce «mystère de la croissance» permet de s'attaquer au «mystère des inégalités», aux sources des immenses écarts de richesse entre les peuples aujourd'hui. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à remonter l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé:l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années.Phénomène éditorial, Le Voyage de l'humanité est traduit dans 30 pays. Véritable Big Idea Book, cet ouvrage lumineux, pluridisciplinaire et profondément original fait la brillante synthèse des connaissances sur le développement de l'espèce humaine.
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Le divin marché ; la révolution culturelle libérale
Dany-Robert Dufour
- Denoel
- Mediations
- 4 Octobre 2007
- 9782207259146
En philosophe, Dany-Robert Dufour poursuit ici ses interrogations sur les évolutions radicales de notre société. En présentant les « dix commandements » inqui&eacu te;tants qui résultent de la morale néolibérale aujourd'hui dominante, il analyse les ébranlements qu'elle provoque dans tous les domaines.
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La cité perverse ; libéralisme et pornographie
Dany-Robert Dufour
- Denoel
- 8 Octobre 2009
- 9782207261200
La crise, qui n'est pas seulement économique et financière, a mis à nu ces mécanismes pervers qui régissent aujourd'hui le fonctionnement de la Cité. S'il faut s'empresser de les révéler, c'est parce qu'il est fort possible que bientôt, en attendant une nouvelle crise de plus grande ampleur encore, tout redevienne comme avant. Entre-temps, nous aurons mesuré l'ampleur des dégâts. Nous vivons dans un univers qui a fait de l'égoïsme, de l'intérêt personnel, du self love, son principe premier. Ce principe commande désormais tous les comportements, ceux de l'«hyperbourgeoisie» ou des bandes de jeunes délinquants comme ceux des classes intermédiaires. Destructeur de l'être-ensemble et de l'être-soi, il nous conduit à vivre dans une Cité perverse. Pornographie, égotisme, contestation de toute loi, acceptation du darwinisme social, instrumentalisation de l'autre : notre monde est devenu sadien. Il célèbre désormais l'alliance d'Adam Smith et du marquis de Sade. À l'ancien ordre moral qui commandait à chacun de réprimer ses pulsions, s'est substitué un nouvel ordre incitant à les exhiber, quelles qu'en soient les conséquences. Revisitant l'histoire de la pensée, jusqu'à saint Augustin et Pascal, Dany-Robert Dufour éclaire notre parcours. Afin de mieux savoir comment sortir de ce nouveau piège (a)moral.
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Pourfendeur des théories ultralibérales, George Soros a montré qu'il pouvait avoir raison avant tout le monde en prédisant dans La vérité sur la crise financière, paru en septembre 2008, l'ampleur qu'allait prendre la crise des subprimes. Dans ce petit livre, recueil de cinq conférences données il y a quelques mois à la Central European University de Budapest, il déploie tout son talent de pédagogue pour exposer les mécanismes de l'économie et leurs dérives. Lisibles par tous, ces cinq textes développent et complètent les pistes que George Soros avait tracées dans son précédent ouvrage. Pour lui, les racines du mal remontent aux années 1980 et aux théories économiques ultralibérales des « fondamentalistes », qui considéraient que les marchés étaient efficaces et pouvaient corriger d'eux-mêmes leurs propres excès. En prenant le contre-pied de cette vulgate, George Soros décrit l'influence des anticipations et des présupposés des acteurs financiers sur l'évolution des marchés, s'interroge sur la régulation de l'économie et examine la notion de société ouverte à l'aune de l'héritage des Lumières, tout en appelant à une restauration du politique.
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La crise des subprimes et l'éclatement de la bulle immobilière sont-ils les premiers symptômes de la plus grave crise économique que le monde ait connue depuis 1930 ? George Soros en est persuadé. C'est donc l'urgence de réagir qui a dicté ce livre, véritable bréviaire anticrise. Les racines du mal remontent aux années 80 et au triomphe du fondamentalisme de marché. La vérité sur la crise financière démontre combien ce modèle est dangereux et trompeur. En détaillant point par point le déroulement de la crise, George Soros rend enfin compréhensible l'enchaînement d'erreurs qui a abouti à la situation actuelle. Fort de son expérience des marchés et avec un vrai talent de pédagogue, il donne une explication limpide du mécanisme de la crise et de ses implications. Dans la lignée des tendances les plus novatrices de la théorie économique, il accorde ainsi une place fondamentale à l'influence des anticipations et des présupposés des acteurs financiers sur l'évolution des marchés. Bien souvent, les modèles économiques négligent presque entièrement la faillibilité des spéculateurs mais aussi des régulateurs, d'où les errements actuels. Analyse clairvoyante et incisive de la crise actuelle, regard à la fois profond et critique sur les fondements mêmes du système capitaliste : c'est bien l'un des meilleurs connaisseurs du système financier international qui nous explique ici de quoi demain sera fait.
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Il est devenu banal de dire que le monde n'est pas une marchandise, qu'il faut refuser la «marchandisation» de la vie. Mais plus personne n'ose affronter le problème central : où réside exactement ce mensonge, cette inversion de la réalité que nous attribuons à l'argent et à la consommation ? Marx y avait répondu il y a plus d'un siècle : les humains fétichisent la «valeur», ils fabriquent un concept tout-puissant, un nouveau dieu qui n'a plus rien à voir avec la réalité de leur vie et de leurs besoins.
Philosophe, Anselm Jappe reprend à la source le projet de Marx et de nombreux auteurs qui s'y réfèrent. Il analyse les phénomènes récents de la mondialisation, des crises monétaires et boursières, du délabrement social. Il tente d'expliquer en quoi nous sommes prisonniers de faux concepts et toujours aliénés par cette souveraine «valeur marchande», qui n'a guère bougé depuis les débuts du capitalisme. Avec une véritable profondeur, mais en restant toujours accessible, Jappe apporte ses fondements à la critique contemporaine du néolibéralisme.