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La véritable histoire de la monnaie : de l'âge de Bronze à l'ère numérique
Jacob Goldstein
- Dunod
- 21 Septembre 2022
- 9782100833726
Il y a très longtemps, les hommes ont inventé le concept de monnaie qui était, au fond, plus une idée qu'une chose. Pourtant, qu'y avait-il avant la monnaie ? Pourquoi ne pouvons-nous plus nous en passer aujourd'hui ? Pourquoi tout le monde l'utilise sans que personne ne comprenne vraiment ce que ce que cela représente ? Quel sera l'avenir de nos billets de banque dans le monde numérisé/digitalisé qui sera probablement le nôtre dans vingt ans ?
A travers une plongée dans les siècles passés, aussi documentée que haute en couleurs, Jacob Goldstein retrace l'histoire de cette idée souvent paradoxale, explore d'où vient la monnaie, pourquoi elle est incontournable...et s'interroge sur son avenir.
L'ouvrage se lit comme un roman, agrémenté d'anecdotes pittoresques et de faits insolites, tout en étant bien documenté historiquement et ainsi très solide sur le fond - économistes et financiers seront ravis. Monnaie est un ouvrage de vulgarisation indispensable pour toute personne cherchant comprendre comment la monnaie en est arrivée à faire tourner notre monde. C'est aussi un ouvrage distrayant et robuste pour les spécialistes et les praticiens. -
La révolution de l'économie en 10 leçons
Hervé Defalvard
- Editions De L'Atelier
- Social Economie Hors Collection
- 24 Septembre 2015
- 9782708243293
Après Steve Keen et son livre-événement L'imposture économique, Hervé Defalvard remet l'économie sur ses pieds. Loin des dogmes néolibéraux, elle peut être sociale solidaire.et efficace.
Qu'est-ce que l'économie ? Une science naturelle dont les experts seraient les seuls capables de comprendre l'infinie complexité ? L'observation toujours plus fine des lois intangibles du marché qui auraient seules le pouvoir de faire le bien des humains sur la planète entière ? A force de discours sentencieux qui ont l'apparence de l'évidence, nous voici sommés de croire en une série de dogmes :
L'homme n'est mu que par l'intérêt individuel, le travail est un coût et le capital une valeur intouchable, le profit est le but final de l'entreprise, l'efficacité prime sur la justice, la croissance fait le bonheur et si les pauvres n'ont pas d'emplois c'est qu'ils le veulent bien.
Ce livre renverse ces pseudo certitudes et démontrent qu'elles sont fondées sur une vision partisane et partielle de l'économie. En dix leçons magistrales, Hervé Defalvard déconstruit méthodiquement les postulats dominants. Il les replace dans leur contexte historique, celle d'une conception rétrécie de l'économie à qui les grands prêtres du néolibéralisme ont depuis trente ans ôté toute dimension humaine et morale trahissant ainsi, sans oser l'avouer, les pères du libéralisme comme Adam Smith et Turgot. Loin de se limiter à cette critique, cet ouvrage montre que l'économie peut être à la fois sociale, solidaire et efficace. Le temps est en effet venu de dépasser les logiques infirmes du marché.
L'alternative ne consiste pas à déléguer à l'Etat le soin de tout gérer, elle est de travailler à la construction de biens communs qui bénéficient à tous.
N'en déplaise aux affirmations de Jean Tirolle, récent prix Nobel d'économie, l'économie n'est pas neutre. Avec L'imposture économique de Steve Keen, La révolution économique (en dix leçons) est une pièce essentielle au nécessaire enseignement pluraliste de l'économie réclamé en France et dans le monde entier.
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John Law, le magicien de la dette
Bertrand Martinot
- Nouveau Monde
- Histoire
- 24 Septembre 2015
- 9782369423201
Septembre 1715. Louis XIV meurt. Ses guerres interminables ont laissé les caisses vides et un endettement public record. L'économie est en récession. Les impôts sont lourds et écrasent les producteurs. Le régent Philippe d'Orléans succède au grand roi. Il mène une politique de rigueur, impopulaire et inefficace. Philippe se laisse alors convaincre par un financier écossais du nom de Law, personnage romanesque fuyant la justice anglaise. Ce Law a sillonné l'Europe et assimilé toutes les techniques bancaires et financières modernes. Il propose de remplacer intégralement la monnaie d'or et d'argent par du papier !
Séduit, le Régent laisse carte blanche à l'Écossais : création d'une banque - une première en France -, gonflement de la masse monétaire, rachat de la Compagnie du Mississippi. L'économie se redresse, la confiance revient, les taux d'intérêt sont au plus bas. Fin 1719, les titres de la dette publique sont échangés contre des actions de la compagnie qui devient à cette occasion collectrice des impôts. Le « Système » est né.
Début 1720, Law est contrôleur général des finances. Plus puissant que le grand Colbert, il manipule la monnaie, contrôle la banque, la fiscalité et le commerce extérieur. Pour soutenir les actions de la Compagnie du Mississippi, il invente un mécanisme de type subprimes. C'est le règne de l'argent fou. Le système va s'effondrer en quelques mois.
L'avertissement que nous lance la faillite spectaculaire de John Law, c'est qu'une monnaie qui n'est plus étalonnée sur le métal précieux voit son sort fondamentalement lié à celui de l'endettement public. C'est pour ne pas l'avoir compris que la zone euro est aujourd'hui en danger.
Économiste et haut fonctionnaire, Bertrand Martinot a été conseiller à la présidence de la République en 2007-2008. Il est l'auteur de plusieurs essais économiques, dont Chômage : inverser la courbe (Les Belles Lettres, 2013), récompensé en 2014 par le prix Turgot du meilleur livre d'économie financière et par le prix Édouard Bonnefous de l'Académie des sciences morales et politiques. -
L'après-capital ; le capitalisme se meurt, vive la social-économie
Gilles Lecointre
- Archipel
- 11 Septembre 2019
- 9782809826968
Vers l'économie de l'intelligence partagée.
Depuis l'époque ou Marx écrivait Le Capital (1867), s'est installé un libéralisme détourné de tout humanisme, au service des seuls intérêts d'une caste financière toute-puissante. Dépourvu de projet social, un monde de compétition sans partage concentre tous les pouvoirs.
Surexploitation des ressources naturelles, chômage structurel, élargissement du fosse entre ultra-riches et ultra-pauvres... Le système vacille. La confiance s'effrite. La contestation gronde.
A contre-courant, Gilles Lecointre propose une lecture optimiste de la « crise ». S'appuyant sur une analyse sans concession du capitalisme actuel, il observe tous les « signaux faibles » qui vont changer la donne.
Les technologies numériques transforment les rapports sociaux en libérant les énergies et en ouvrant des espaces de communication. Chacun peut désormais conduire sa vie de façon libre et indépendante.
Sur cette base, de nouveaux types d'entreprise s'organisent avec une exigence d'éthique et d'équité. Le social revient au centre du jeu. L'économie retrouve sa vraie place, celle d'un outil. La social-economie est en route !
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Cahiers d'économie politique n.77 : la théorie économique est-elle utile ?
Patrick Mardellat, Collectif
- HERMANN
- Cahiers D'economie Politique
- 10 Juin 2020
- 9791037003027
De nombreuses critiques s'élèvent contre la théorie économique, accusée d'être incapable de promouvoir des remèdes efficaces contre le chômage, les inégalités, les périls écologiques ou les crises financières - ou même d'avoir provoqué ces dernières. La théorie économique a-t-elle toujours une utilité ? En a-t-elle eu un jour et laquelle ? On se propose de distinguer la réflexion sur ce thème selon trois directions :
- Le sens de la question : qu'est-ce qu'une théorie économique ?
- L'histoire de cette question sous une perspective pratique : en quoi la théorie économique permet-elle de sauver des peuples d'une crise ou d''une stagnation économique ?
- L'horizon vers lequel nous entraîne cette question : au-delà de l'usage politique d'une théorie économique, qu'est-ce que l'économie sous la perspective du malheur (pauvreté, inégalités, injustices...) et du bien espéré par chacun et en commun ? -
Histoire de l'analyse économique Tome 1 ; l'âge des fondateurs
Joseph Aloys Schumpeter
- GALLIMARD
- Bibliotheque Des Sciences Humaines
- 24 Novembre 1983
- 9782070235902
Selon Schumpeter, la science économique se caractérise par la maîtrise, dans le domaine économique, de l'histoire, de la statistique et de la théorie. «Il serait illusoire, écrit-il, d'espérer que l'on comprendra quoi que ce soit aux phénomènes économiques [...] sans maîtriser suffisamment les données historiques. Il est de fait que les erreurs fondamentales qu'on commet aujourd'hui en analyse économique sont plus souvent dues à un manque d'expérience historique qu'à toute autre lacune dans la formation des économistes.» La véritable culture économique exige donc de combiner la vision historique avec la maîtrise des techniques d'observation et des modèles théoriques. Et ce livre explique comment, par des synthèses successives, s'élabore et progresse réellement la connaissance. Deux notions, que Raymond Barre dégage dans sa préface, en éclairent la lecture : celle de filiation des idées scientifiques ; et celle de situation classique, où les progrès de l'analyse se coordonnent et se consolident. III. L'âge de la science Libéralisme et Sozialpolitik. Jevons, Menger, Walras, l'école autrichienne, Pareto. Les marxistes. Marshall. L'«école mathématique». Walras et l'«équilibre général». Wicksell, la monnaie et les cycles. Keynes et la macrodynamique.
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Histoire de l'analyse économique Tome 2 ; l'âge classique (1790 à 1870))
Joseph Aloys Schumpeter
- GALLIMARD
- Bibliotheque Des Sciences Humaines
- 24 Novembre 1983
- 9782070236398
Selon Schumpeter, la science économique se caractérise par la maîtrise, dans le domaine économique, de l'histoire, de la statistique et de la théorie. «Il serait illusoire, écrit-il, d'espérer que l'on comprendra quoi que ce soit aux phénomènes économiques [...] sans maîtriser suffisamment les données historiques. Il est de fait que les erreurs fondamentales qu'on commet aujourd'hui en analyse économique sont plus souvent dues à un manque d'expérience historique qu'à toute autre lacune dans la formation des économistes.» La véritable culture économique exige donc de combiner la vision historique avec la maîtrise des techniques d'observation et des modèles théoriques. Et ce livre explique comment, par des synthèses successives, s'élabore et progresse réellement la connaissance. Deux notions, que Raymond Barre dégage dans sa préface, en éclairent la lecture : celle de filiation des idées scientifiques ; et celle de situation classique, où les progrès de l'analyse se coordonnent et se consolident. III. L'âge de la science Libéralisme et Sozialpolitik. Jevons, Menger, Walras, l'école autrichienne, Pareto. Les marxistes. Marshall. L'«école mathématique». Walras et l'«équilibre général». Wicksell, la monnaie et les cycles. Keynes et la macrodynamique.
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Grandes questions d'économie du XXIe siècle
Bertrand Blancheton
- Ellipses
- 10 Avril 2018
- 9782340024007
Cet ouvrage met en perspective de grands thèmes économiques en débat actuellement à travers le monde. Les connaissances fondamentales sont mentionnées afin de préparer avec succès concours et examens sur ces sujets. L'ouvrage s'appuie sur un grand nombre de données, hiérarchisées et sélectionnées. Mais il s'agit aussi d'offrir, lorsque cela est possible, une réflexion prospective sur l'intensité de la croissance future, les évolutions de la mondialisation, les conséquences de la hausse de population mondiale sur l'environnement, la dynamique de la hiérarchie entre grandes puissances économiques (États-Unis, Chine, Inde, Japon, Europe), la survenance probable de crises financières, les déséquilibres internationaux, les marges de manoeuvre de politiques économiques pour les États, les possibles évolutions des frontières de la firme et du salariat.
Les treize thèmes retenus sont autant d'essais prospectifs construits sur la base de tendances historiques lourdes (comme le développement du secteur des services), d'hypothèses et de rapprochements avec des situations économiques passées.
L'ouvrage se veut un outil efficace et ludique. Des rubriques « Pour mémoire » et « Pour la petite histoire » proposent des définitions et des anecdotes marquantes sur les thèmes abordés. Une rubrique « Reçu 5 sur 5 » propose des QCM pour tester l'assimilation des connaissances essentielles.
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Cet ouvrage porte sur la pensée économique contemporaine - c'est-à-dire celle qui débute avec la Deuxième Guerre Mondiale. Il prend en compte des développements majeurs de l'histoire de la microéconomie, illustrés par les débats autour de la théorie de l'équilibre général, de la théorie des jeux, de l'économie expérimentale, du libéralisme, et des thèmes majeurs de la macroéconomie touchant à l'équilibre macroéconomique, les cycles, la croissance et les différentes formes prises par la synthèse néoclassique.
Depuis une quinzaine d'années, l'histoire de la pensée économique contemporaine s'est considérablement renouvelée, grâce notamment à l'utilisation d'archives d'acteurs décisifs de la scène théorique comme Kenneth Arrow, Friederich Hayek, Roy Harrod, Nicholas Kaldor, Michal Kalecki, Robert Solow, Paul Samuelson, Robert Lucas, ou encore Don Patinkin. Cet ouvrage présente les principaux résultats de ces recherches, qui mettent à la fois l'accent sur la cohérence analytique des grandes figures de la seconde moitié du XXe siècle et le contexte - historique, politique et institutionnel - dans lequel ils ont évolué.
Il propose une synthèse qui s'appuie sur les travaux mentionnés dans la bibliographie officielle de l'agrégation du secondaire de Sciences économiques et sociales ainsi que sur des travaux de recherche récents. -
The monkey and the money : a history of capitalism
Kjell A Nordstrom
- Thames & Hudson
- 12 Juin 2024
- 9789189425712
On capitalism's long evolution from barter to today's global economy.
Apes that exchange things. That is what we are. At some point around two million years ago, we discovered that we could exchange one thing for another. Since then, humans have continued trading and exchanging things throughout economic history. Clever humans also invented capital, which we used to shape our whole economic system. In this information-packed, entertaining, eye-opening book, Kjell A. Nordström guides us from the collaborative origins of prehistoric bartering to Adam Smith's concept of specialization. He shows how we have used our endless inventiveness to transform our planet into a colossal, pulsating bazaar, where everyone is trading with one another all over the world, around the clock.
How did we end up here? And what does the future hold for our immense, complex global economy that has now started to appear vulnerable? Nordström provides hope that we will find new ways to continue our endless trading and exchanging. New ways that involve and take into account nature, our other vital source of capital: not created by us, but crucial to our well-being.
With The Monkey and the Money, Nordström aims to demystify economics and money. By providing insight into human ingenuity and perspectives based on that ingenuity, he helps us to understand and marvel at the vast, clever system that we call the economy. The book is illustrated by Patrik Instedt.
Kjell A. Nordström (born 1958) is an author and lecturer with a PhD in economics. He has previously published Funky Business (1999, cowritten with Jonas Ridderstråle) and Urban Express (2020, cowritten with Per Schlingmann). -
La prophétie marxienne annonçant la fin du « capitalisme » se présente en deux versions. L'une politique et sociale : la révolution communiste. L'autre organique : la baisse tendancielle du taux de profit. Un peu plus d'un siècle après la mort de Marx, la révolution communiste a rendu les armes, et le « capitalisme » a cru pouvoir triompher. Mais une crise financière endémique, un paupérisme rampant, la régression sociale, un solde migratoire strictement orienté, la convergence planétaire vers la croissance nulle et néanmoins l'explosion de la dette écologique tendent plutôt à donner raison à l'auteur du Capital. A condition de bien séparer le capital effectivement investi dans l'économie, du patrimoine inactif
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Histoire de l'analyse économique ; l'âge de la science (de 1870 à J. M. Keynes)
Joseph Aloys Schumpeter
- GALLIMARD
- Bibliotheque Des Sciences Humaines
- 24 Novembre 1983
- 9782070237043
Selon Schumpeter, la science économique se caractérise par la maîtrise, dans le domaine économique, de l'histoire, de la statistique et de la théorie. «Il serait illusoire, écrit-il, d'espérer que l'on comprendra quoi que ce soit aux phénomènes économiques [...] sans maîtriser suffisamment les données historiques. Il est de fait que les erreurs fondamentales qu'on commet aujourd'hui en analyse économique sont plus souvent dues à un manque d'expérience historique qu'à toute autre lacune dans la formation des économistes.» La véritable culture économique exige donc de combiner la vision historique avec la maîtrise des techniques d'observation et des modèles théoriques. Et ce livre explique comment, par des synthèses successives, s'élabore et progresse réellement la connaissance. Deux notions, que Raymond Barre dégage dans sa préface, en éclairent la lecture : celle de filiation des idées scientifiques ; et celle de situation classique, où les progrès de l'analyse se coordonnent et se consolident.
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Penser la monnaie et la finance avec Marx
Cédric Durand
- PU de Rennes
- Economie Et Societe
- 6 Septembre 2018
- 9782753574786
Suzanne de Brunhoff (1929-2015) était une économiste marxiste spécialiste des questions monétaires et financières. Les textes rassemblés dans ce volume témoignent de la fécondité de son 1/2uvre et de son originalité. Ils feront découvrir au lecteur une trajectoire dont la remarquable cohérence intellectuelle et éthique tient à n'avoir jamais dissocié l'engagement théorique de l'intervention politique.
Dans le Paris althusserien des années 1960, puis aux Etats-Unis et jusque dans les affres de la vague néolibérale de la fin du siècle, Suzanne de Brunhoff déploya un marxisme des contradictions et des conflits. Son travail sur les concepts de monnaie, de production marchande, de système monétaire international, de capital financier ou de pseudo-validation n'a rien perdu de son actualité. Concentrés sur des domaines largement délaissés par les pensées critiques, les arguments théoriques qu'elle a fourbis restent indispensables pour penser le capitalisme contemporain et comprendre ses turbulences.