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Melchor, un policier au nom de roi mage, ex-repris de justice et fils d'une prostituée, qui a fait des "Misérables" de Victor Hugo son vade-mecum vital, mène l'enquête sur les terres de l'Ebre, à l'extrême sud de la Catalogne. Mais ici plus qu'ailleurs "tôt ou tard, tout s'explique par la guerre" et il devra faire sien le dilemme de Jean Valjean : "Rester dans le paradis, et y devenir démon, rentrer dans l'enfer, et y devenir ange !".
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Deux rencontres bouleversent durablement la vie d'Ismaël : Leo, son amour de jeunesse, retrouvée par hasard dans une mercerie, et le concierge du collège où il a enseigné, qui l'embarque dans un road trip déjanté durant lequel Ismaël se voit soigné dans un hôpital fantôme par le Dr Jivago, séduit par Marlene Dietrich et analysé par Emma Bovary.
Un tourbillon quasi psychédélique pour un écrivain qui brandit ici, après le patrimonial "Confiteor", une liberté créatrice absolue et salutaire. -
Un architecte qui fuit Constantinople avec les plans d'une bibliothèque inexpugnable, un étrange cavalier qui arrive à convaincre un tout jeune écrivain (accessoirement nommé Miguel de Cervantes) d'écrire un roman inégalable... on retrouve dans ce recueil une atmosphère et des thématiques familières aux lecteurs de Zafón : des écrivains maudits, des bâtisseurs visionnaires, des identités usurpées, une Barcelone gothique et certains des personnages phares de la tétralogie du "Cimetière des livres oubliés", tels Semperé, Andreas Corelli ou David Martin.
Il se dégage de l'ensemble une unité parfaite et un charme profond et envoûtant, dans un halo de mystère (et de vapeur). -
Avant que la lucidité ne le quitte à jamais, un homme écrit à la femme de sa vie, dans le chaos absolu d'une mémoire vacillante, de longs feuillets recto/verso. D'un côté : l'itinéraire d'un enfant sans amour et l'affliction d'un adulte sans dieu ; de l'autre : l'histoire du Mal souverain. Confiteor (en latin : je confesse) est une véritable cathédrale profane.
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L'ancienne école de Torena, au coeur des Pyrénées catalanes, va être rasée pour en construire une nouvelle. Avant que tout ne soit détruit, Tina fait le tour de la salle de classe, récolte cahiers et notes pour la mémoire. Derrière le grand tableau noir, elle découvre les carnets de l'ancien instituteur, Oriol Fontelles, phalangiste de son état et, avec eux, l'histoire du village, de ses drames, de ses trahisons, de ses amours et illusions perdues.
Au coeur des haines et des chagrins, une mystérieuse femme- maîtresse toute puissante, Elisenda Villabrù, qui a défait tant de vies. Et dans un grand entrelacement de destins, des années 1940 à nos jours, c'est le sang des blessures encore béantes de l'Espagne tout entière qui coule, comme les eaux agitées du Pamano. -
«L'amour sentimental peut sans doute s'affiner avec le temps, mais pas l'amitié, l'amitié atteint sa plénitude radieuse et absolue pendant l'enfance.»À quarante ans, la narratrice mène une vie trépidante à Barcelone. Elle partage son quotidien entre ses deux fils, une histoire d'amour avec un jeune acteur et sa carrière d'écrivaine. Mais un jour, elle voit ressurgir le souvenir de Gema, son amie d'enfance décédée à l'âge de quinze ans. Comment a-t-elle pu oublier celle qui a joué un rôle si fondamental dans son existence ?
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Le jeune chevalier Tirant le Blanc se rend avec ses compagnons au secours de l'empire de Byzance en train de sombrer sous les coups des Sarrasins. Il tombe amoureux de la fille de l'empereur, et n'aura de cesse qu'il parvienne à s'en faire aimer.
Récit de chevalerie retentissant, grondant du tonnerre des galopades et maculé de giclées de sang, Tirant le Blanc est aussi un roman d'esprit où pulsent les désirs de jeunes gens avides de prendre part à une existence exaltante.
Bardé d'acier médiéval c'est un écrit de chair moderne, qui a été interdit à la lecture, que Cervantès jugeait être « le meilleur livre du monde », et dont on peut enfin découvrir toute la splendeur et le flamboiement. -
Roger Ventós, célèbre baryton, voit le jour en 1939 à Sète, fruit de l'étreinte éphémère entre un tirailleur sénégalais et une anarchiste espagnole exilée. Pour cette dernière s'ouvre alors une ère de privations et de solitude. Mais, heureusement, la musique est là, et va sauver l'enfant.
À l'adolescence, le garçon est envoyé à Barcelone chez son oncle. Il y découvre les coulisses du cabaret où sa mère a elle-même grandi : le Théâtre des merveilles. Entre mécanismes magiques, décors extravagants et danseuses légères, c'est là, parmi les membres bigarrés de la troupe, qu'il se découvrira une famille aimante, c'est là qu'il cultivera son inestimable don pour le chant ; et c'est de là qu'il partira conquérir le monde.
Vie et mort d'un théâtre, crime passionnel et amours interdites, feu sacré de la vocation, portrait saisissant des années de guerre civile, Lluís Llach, avec une légèreté de ton toute nouvelle, met ici merveilleusement en scène les deux combats de sa vie : la liberté et la musique.
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Un roman d'amour militant sur les idéaux déçus, la défaite et la vengeance, dans la Barcelone libertaire qui a trop cru à la République. Une entrée en littérature très remarquée pour l'immense interprète catalan, devenu une référence morale pour trois générations.
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Par l'auteur de «Confiteor» (140 000 ex. vendus), quatorze nouvelles indépendantes et pourtant intimement liées, où l'on retrouve sa manière de fouiller les manifestations du mal, de l'amour, du destin et de ses mauvais tours.
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Sept victimes dans une petite station de ski des Pyrénées. Sept péchés capitaux.
Alors que l'on retrouve, sous la mince couche de glace d'une piscine gelée, un cadavre aux paupières cousues, rien ne laisse encore présager que la liste ne demande qu'à s'allonger. Ni la tempête à s'abattre.
Pour stopper l'assassin, il faudra se plonger dans l'histoire tourmentée du village, lieu de passage des fugitifs durant la Seconde Guerre mondiale.
Entre vestiges de colonie industrielle, monastère abandonné et secrets bien gardés, la vengeance est un plat qui se mange... glacé. -
Barcelone, 18 mars 1977. Au petit matin naît Pablo, et autant dire que les premières vingt-quatre heures de sa vie vont être mouvementées... Dans les rues, c'est l'effervescence, on rêve d'amnistie et tout semble redevenu possible. Ce jour-là, le hasard donne rendez-vous à Clara, Solitario, Gerardo, Carlota, M. Raich et María Dolores. Six personnages en quête de leur histoire, dont les destins vont s'entrechoquer, jusqu'à bouleverser celui de Pablo. Et si un jour contenait toute une vie ?
Polyphonique, enjoué, ingénieux et décalé, L'Instant décisif est superbement orchestré. Une véritable réussite.
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Un bateau plein de riz
Alicia Giménez Bartlett
- Rivages
- Rivages Noir Poche
- 22 Mars 2023
- 9782743659196
Le corps sans vie d'un mendiant est découvert dans un parc de Barcelone au petit matin. L'homme a été battu à mort. Touchée par sa fin solitaire et sordide, l'inspectrice Petra Delicado est bien décidée à ne pas classer l'affaire. Elle découvre que, dans une autre vie, l'anonyme SDF avait été un être brillant. Un deuxième cadavre ne laisse bientôt plus de place au doute : Petra et son adjoint Garzon sont tombés sur une histoire dont ils n'imaginaient pas l'ampleur. Au fil des romans, le monde d'Alicia Gimenez Bartlett s'enrichit. Entre le 87e district d'Ed McBain et les comédies de Woody Allen, Alicia Gimenez Bartlett a trouvé un ton libre, caustique et fantaisiste qui fait d'elle l'une des plus originales représentantes du polar féminin.
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« On était nombreux à la maison, ça se voyait. Il devait y avoir quelqu'un de trop. J'étais la cinquième des six enfants, et comme disait la mère, j'étais arrivée parce que Dieu l'avait voulu et il fallait accepter ce qu'Il envoyait. » Une maison basse bâtie sur une terre aride, six enfants, beaucoup de bouches à nourrir et peu de pain. C'est ainsi que se dessine le destin de Conxa. À 13 ans, elle quitte sa maison, son village et son seul horizon, pour une autre maison dans un autre village, plus loin dans la vallée. Elle va rejoindre l'oncle et la tante qui n'ont pas d'enfant et ont bien besoin d'aide, aux champs et pour les bêtes. Dans les années 1920, au coeur des Pyrénées catalanes, où le sol est si avare que même les riches ont bien peu de chose, les jours s'écoulent semblables les uns aux autres. Mais la guerre qui brûle tout va faire basculer la vie de ces enfants de la terre.
Un roman hors du commun qui nous entraîne avec force et pudeur dans un siècle d'histoire espagnole, de deuils, de révolte et d'amour. -
Une jeune fille des quartiers périphériques de Barcelone a été violée et marquée au bras d'un étrange sceau évoquant une fleur. La première enquête de l'improbable tandem Petra Delicado et de l'inspecteur adjoint Garzon, où s'affirme déjà la finesse d'observation et le sens de l'humour d'Alicia Giménez Bartlett.
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Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide.
Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse. Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri, l'auteur de La Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique pour éclairer les contradictions humaines. Opposant civilisation et barbarie, raison et passion, lumière et obscurité, ce roman rappelle que, depuis la nuit des temps, c'est la peur de l'autre-plutôt que l'autre lui-même-qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.
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Une enquête indispensable pour comprendre les événements de Barcelone aux premiers jours de la guerre civile d'un point de vue libertaire ainsi que les responsabilités des différentes directions anarchistes dans la défaite.
En effet, à Barcelone les militants antifascistes ont dû affronter le soulèvement militaire mais aussi des syndicats (UGT), les forces républicaines (socialistes, communistes, nationalistes catalans...), ainsi que leurs « directions supérieures » (CNT-FAI).
Selon l'auteur, la guerre d'Espagne était perdue dès lors que l'appareil d'État avait été laissé intact et que la lutte des classes avait été sacrifiée au nom de la collaboration (des ministres anarchistes ont participé au gouvernement républicain catalan) et de l'unité antifasciste.
Les leaders libertaires d'hier étaient devenus en quelques mois des notables : ministres, bureaucrates.
Agustín Guillamón a rassemblé les comptes rendus des réunions entre dirigeants libertaires mais aussi au sommet du gouvernement catalan, la Generalitat, avec les émissaires du gouvernement central. Il a également reconstitué les mobilisations populaires qui, à Barcelone et ailleurs en Catalogne, ont permis d'abord de battre les militaires factieux le 19 juillet 1936, puis qui se sont poursuivies avec la lutte des femmes pour le pain et le contrôle du ravitaillement, sur les barricades, pour le contrôle des casernes et des armes, mais aussi celui du contrôle des moyens de production. Il revient sur l'occupation du central téléphonique de la compagnie Télefónica par les militants de la CNT, qui déclencha le soulèvement de mai en contestant à l'État le contrôle des communications.
Les commentaires de l'auteur qui accompagnent le récit minutieux des événements ne peuvent que nourrir la réflexion de celles et ceux qui s'interrogent sur les chemins à prendre pour construire une société libérée de l'exploitation et de l'oppression -
1568. Si l'Espagne vit son âge d'or, ce n'est guère le cas de ses Maures - les musulmans sont expropriés, battus, humiliés par l'impitoyable Inquisition. La révolte gronde.
À Juviles, royaume de Grenade, un jeune muletier est entraîné dans la tourmente des affrontements à venir. Fils d'une musulmane violée et d'un prêtre aux yeux bleus, rejeté par les deux camps, Hernando le Nazaréen vivra la misère et la gloire, la guerre et les fastes de Cordoue, sans jamais perdre l'espoir de réconcilier les fois et les peuples.
« Une fresque historique fascinante, que l'on compare déjà au Nom de la Rose d'Umberto Eco. » Pierre Vavasseur - Le Parisien
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«Sans travail, sans rien en vue, j'ai fini de vendre ce qui me restait : mon lit de jeune fille, le matelas du lit aux colonnes, la montre de Quimet que je voulais donner à Antoni lorsqu'il serait grand. Tout le linge. Les coupes, les tasses, le buffet... Et quand il ne me restait rien en dehors de ces monnaies qui me semblaient sacrées, j'ai fait taire ma fierté et je suis allée chez mes anciens patrons.» Une Catalane, femme du peuple, originaire du quartier de Gràcia à Barcelone, raconte sa vie. Avec délicatesse et discrétion, Natàlia évoque son adolescence, le travail - elle est alors vendeuse dans une pâtisserie du quartier -, son mariage, les maternités, la mort de son mari, milicien dans l'armée républicaine, la guerre civile, la faim, le désespoir, son remariage... Ce témoignage émouvant par la simplicité d'une vie banale en apparence, mais qui se déroule pendant une époque mouvementée, la guerre civile puis les années noires qui suivent la victoire du franquisme, est considéré comme le chef-d'oeuvre du roman catalan depuis un quart de siècle.
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Fatima revient dans son village du Rif marocain après de longues années d'exil dans une ville industrielle de Catalogne. Elle fait à ses soeurs le récit de sa migration de femme illettrée partie avec sa fille Sara à la recherche d'un mari qui la laissait sans nouvelles. Abandonnée par celui qu'elle croyait rejoindre, elle a dû lutter seule face aux multiples difficultés de la vie quotidienne dans un monde qui lui était étranger. Alternant avec ce récit, le roman retrace l'éveil à la vie de Fatima dans la douceur du cocon maternel, avant qu'elle ne doive trop vite affronter son destin de femme.
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Barcelone, 1799. Une cantatrice française est retrouvée morte dans sa chambre d'hôtel au lendemain de sa performance devant l'aristocratie bourbonienne de la ville. Un coupable est très vite fabriqué pour masquer les méfaits du régent de la ville. L'auteur de Confiteor brosse avec jubilation le portrait d'une société corrompue au bord de l'implosion.
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La reine Bal de Guifort, seconde épouse du souverain de Magens, est retrouvée morte au pied de son balcon. Le drame vient fragiliser une succession à haut risque pour ce royaume occitan qui doit sa survie à la protection de Rome. La reine s'est-elle donné la mort ou l'a-t-on assassinée ? Dans un thriller médiéval mené tambour battant, Lluis Llach met en scène la rivalité entre les pouvoirs spirituel et séculier dans un royaume imaginaire qui compte trois princes héritiers, deux de trop... L'occasion pour cet écrivain profondément engagé de démontrer que, même si elle revêt aujourd'hui d'autres formes, la lutte entre la croix et l'épée est loin d'être reléguée aux oubliettes de l'Histoire.
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Journaliste d'art, Miquel est le dernier descendant de la grande lignée des Gensana, famille de la bourgeoisie catalane. Amoureux fou d'oeuvres et de femmes, il est de son propre aveu un homme désormais âgé et dépourvu de talents véritables. Ne lui restent que ses souvenirs, ceux d'une jeunesse militante, alors qu'il luttait avec fougue contre le franquisme et découvrait la passion dans les bras d'une violoniste. Invité par la charmeuse Jùlia dans un restaurant chic -dont elle ignore qu'il s'agit de l'ancienne demeure des Gensana... -, questionné avec empressement, il accepte de se dévoiler.
Au récit de sa vie s'entremêlent les chroniques de son oncle, décédé au moment où débute le roman. Maurici Sicart, personnage fantasque et excessif, adoré de son neveu Miquel, amateur de littérature et de mensonges, a composé un portrait des Gensana sur plus de deux siècles, brouillant les pistes et réinventant le passé de sa famille, peut-être par esprit de vengeance ou par simple esprit de jeu.
Les voix des deux héritiers Gensana servent une oeuvre des plus mélancoliques, aux frontières du roman historique et de la satire sociale, dont le style ne cesse de surprendre par son inventivité flamboyante.
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Dans un village perché en haut des Pyrénées, on conserve la mémoire des drames familiaux, des persécutions guidées par l'ignorance, des exécutions sommaires de la guerre civile. Mais rien, jamais, ne vient altérer la profonde beauté du lieu, terre propice à l'imagination, à la poésie, aux histoires transmises de génération en génération.
Chaque voix raconte : d'abord les nuages et l'éclair qui foudroya Domènec, le paysan poète. Puis Dolceta, qui ne peut s'empêcher de rire lorsqu'elle se rappelle avoir été pendue pour sorcellerie. Sió, qui dut s'occuper seule de ses deux enfants. Puis les trompettes de la mort qui annoncent l'immuabilité du cycle de la vie. Le chevreuil, l'ours, la femme amoureuse, l'homme blessé par balle, et les autres.
Dans ce lieu hors du temps, amitiés, mariages, deuils, naissances s'entrelacent au fil des saisons.
Ode à la puissance de la nature, Je chante et la montagne danse mêle les légendes et le folklore catalans aux histoires bien réelles de ceux qui habitent ce lieu protégé par ses montagnes. Aussi limpide que poétique, la langue d'Irene Solà est un doux murmure qui enveloppe, transporte et résonne longtemps.