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Prix
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Marie-Laure de Decker
Damarice Amao, Victoria Aresheva, Paul Bernard-Jabel
- Éditions de la Martinière
- 30 Mai 2025
- 9791040123026
Le catalogue de la première rétrospective d'envergure consacrée à cette figure majeure de la photographie française
Cette première rétrospective d'envergure consacrée à Marie-Laure de Decker, dont le travail a souvent été occulté au profit de ses pairs masculins, s'attache à raconter la vie de la photographe dont l'engagement, l'éthique et le courage transparaissent dans ses images.
Durant plus de quatre de´cennies (1967-2013), Marie-Laure de Decker (1947-2023) a te´moigné des bouleversements du monde. En 1970, pour son premier reportage, elle se rend seule dans un Vietnam alors en guerre. Elle s'impose comme femme photoreporter dans un milieu domine´ par les hommes. Au fil des conflits qu'elle couvre, elle fait le choix de ne repre´senter ni les personnes en souffrance ni les atrocite´s de guerre, afin de prote´ger la dignite´ humaine. D'une liberte´ absolue, elle ne s'interdit aucun sujet, aucun pays. Au Chili, au Ye´men, en Inde, au Mozambique, au Cambodge, au Japon ou encore en URSS, elle se lie d'amitie´ avec de nombreuses personnes dont elle conte la vie dans ses photographies. Au cours de sa carrie`re, Marie-Laure de Decker a e´galement signé de nombreux portraits parmi lesquels ceux de Marcel Duchamp, Man Ray, Franc¸oise Sagan et Catherine Deneuve, mais aussi du pre´sident Franc¸ois Mitterrand et d'Eldridge Cleaver, le leader controverse´ des Black Panthers. A` partir des anne´es 1980, elle pratique e´galement la photographie de mode et de cine´ma. -
Ceci est le portrait d'un instrument de travail. Un scooter de la marque Rumi. À ne pas confondre avec une Vespa, qui, à la suite de son succès, finit par devenir un nom générique, comme Mobylette pour vélomoteur. L'engin est typique des deux-roues d'après-guerre : rustique, robuste, mais avec une touche de modernité qui tient pour l'essentiel au profilage de son phare. Le Rumi était fabriqué en Italie, une des patries du design industriel où il fut rebaptisé Formicchino, en français « petite fourmi ». L'envie nous taraude de sauter sur sa selle comme sur le dos d'une bestiole à remonter le temps pour s'en aller « rumiser » le soir dans les rues de Rome au temps de la Dolce Vita.
Ce portrait du Rumi est aussi celui de son propriétaire, fatalement invisible puisque c'est lui qui prend la photo. On devine cependant son labeur à voir le barda posé sur le trottoir à côté : une sacoche et un appareil photo. Vavavoom ! Profession : reporter. Et sans casque, cela va de soi.
Gérard Lefort -
Au début du XX? siècle, Céline Laguarde s'est imposée comme une figure internationale du premier mouvement artistique de l'histoire de la photographie, le pictorialisme. Son oeuvre sort aujourd'hui d'un siècle d'oubli. Cette première monographie consacrée à l'artiste révèle une production d'une qualité, d'une variété et d'une longévité insoupçonnées. Fruit de recherches inédites, elle reconstitue la vie, l'oeuvre et la carrière de cette virtuose des procédés pigmentaires. L'ouvrage propose un regard nouveau sur le pictorialisme tout en replaçant le cas de Laguarde dans le contexte encore méconnu, et analysé ici pour la première fois, de la photographie féminine en France au tournant des XIX? et XX? siècles. Il invite ainsi à une véritable redécouverte : celle d'une femme photographe ayant atteint un degré de reconnaissance alors unique et sans précédent en France depuis l'invention du médium, mais aussi, et surtout, celle d'une artiste déjà considérée, de son vivant, parmi les photographes majeurs de son temps.
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L'atelier d'André Breton : Mur, mondes
Aurélie Verdier
- Centre Pompidou
- Catalogues Du Mnam
- 13 Novembre 2024
- 9782844269904
En 2003 est entré au Musée national d'art moderne un ensemble unique au monde : un pan de la collection d'André Breton exposé sur l'un des murs de son atelier du 42 rue Fontaine à Paris, ce lieu où le poète et fondateur du surréalisme vécut et anima ce mouvement artistique et littéraire décisif du XXe siècle durant plus de quarante années.
Les objets du « Mur Breton » sont issus de cultures et d'aires géographiques variées : Océanie, Amériques, art populaire et art moderne européens (parmi lesquels des oeuvres remarquables du Douanier Rousseau, Joan Miró, Pablo Picasso, Francis Picabia, Valentine Hugo ou Jean Degottex).
Le « Mur Breton » a fait l'objet en 1960 d'une célèbre campagne photographique par Sabine Weiss. Cet ouvrage, publié pour coïncider avec le Centenaire du surréalisme en 2024, donne toute sa mesure à cet objet-monde exceptionnel, véritable musée au sein du musée.
Par des contributions scientifiques internationales et la mobilisation d'expertises aussi nombreuses que les domaines convoqués par la collection d'André Breton, l'enjeu est bien ici d'étudier pour la première fois, sous forme de catalogue raisonné, l'intégralité des objets qui composent ce Mur et le bureau du poète.
Un versant plus spéculatif vise enfin à penser des questions à la fois historiques, anthropologiques et muséales proprement contemporaines, tout en contribuant de manière décisive à ce pan inédit du surréalisme. -
LE LIVRE Manuscrit monumental précieusement conservé à la Bibliothèque nationale de France, le Beatus de Saint Sever a été réalisé au XIe siècle dans l'abbaye gasconne du même nom. Son commanditaire, l'abbé Grégoire de Montaner, en a minutieusement orchestré la conception. Le manuscrit se compose d'un ensemble de textes en latin et d'images organisé autour de l'Apocalypse de saint Jean commentée par un moine espagnol du VIIIe siècle, Beatus de Liébana. Le cycle iconographique, près de cent peintures, est l'un des plus importants que nous ait légués le Moyen Âge. Par leurs couleurs vives, leur ornementation foisonnante et leur esthétique disruptive, ces somptueuses illustrations ont immédiatement suscité une fascination qui perdure encore aujourd'hui. La passionnante étude collective menée dans cet ouvrage rend compte de toute la richesse et de toute la complexité de ce trésor patrimonial, une oeuvre totale qui, comme tous les chefs-d'oeuvre, a été et demeure encore une source d'inspiration féconde.
LES AUTEURS
Charlotte Denoël est archiviste paléographe, docteure en histoire de l'art et conservatrice en chef au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Ses recherches portent sur les manuscrits et l'enluminure du premier Moyen Âge, l'histoire des bibliothèques médiévales, ainsi que sur les liens entre l'art médiéval et l'art contemporain.
Avec les contributions de Xavier Barral i Altet, Isabelle Marchesin, Pascale Bourgain, Maria Stravinaki et Emmanuelle Vagnon. -
Weegee, autopsie du spectacle
Clément Chéroux
- Textuel
- Textuel Photographie
- 31 Janvier 2024
- 9782845979901
Il y a une énigme Weegee. Ses photographies se répartissent en deux catégories distinctes. Il y a d'une part ses images de faits divers prises à New York, au cours des années 1940, dans une approche documentaire. Et de l'autre, des photographies de starlettes ou de politiciens réalisées à Hollywood dans la décennie suivante. Il y a deux Weegee, un tragique et un festif, que ce livre ambitionne de réconcilier en montrant la cohérence d'une oeuvre basée sur une critique radicale et incisive de la Société du Spectacle.
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Lucio Fontana : Un futuro c'è stato - Il y a bien eu un futur
Collectif
- Gallimard
- Livres D'art
- 20 Juin 2024
- 9782073067692
Vers la fin de sa longue vie de création, Lucio Fontana (1899-1968) affirma non sans satisfaction : «Il y a quarante ans, on pouvait parler de futur. Comme alors, aujourd'hui non plus nous ne pouvons pas dire ce que sera le futur ; cependant, au cours de mes quarante ans d'activité et de ce que je vois dans le monde de l'art, il y a bien eu un futur.» Par cette expression ambiguë, l'artiste faisait allusion au renouvellement conceptuel de l'art auquel il avait cru fortement, qu'il avait anticipé dans son oeuvre et qui s'était effectivement produit dans l'art des protagonistes des dernières générations. À travers ce prisme, ce catalogue propose un voyage dans l'ensemble de l'oeuvre de Fontana, avant et après la Guerre, en Argentine et en Italie, et surtout une évocation de la variété de sa création : peintures, papiers, sculptures, céramiques et installations d'ambiance, lumineuses et spatiales. Le lecteur découvrira, au-delà des Concetti spaziali («concepts spatiaux»), des Attese («attentes») et des Buchi («trous»), un artiste figuratif et informel, un homme classique et futuriste... Un personnage à clefs en somme. Textes de Silvia Bignami, Luca Bochicchio, Paolo Campiglio, Valérie Da Costa, Benoît Decron, Jacopo Galimberti, Alfred Pacquement, Daniela Sbaraglia et Giorgio Zanchetti.
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Viva Varda ! catalogue d'expo la cinémathèque française
Jean-François Cornu, Costa-Gavras, Florence Tissot
- Éditions de la Martinière
- 6 Octobre 2023
- 9791040112174
Le catalogue de la première exposition rétrospective d'Agnès Varda.
De ses liens avec l'histoire de l'art à sa dimension sociale et politique, Viva Varda ! parcourt les grands thèmes de l'oeuvre polymorphe d'Agnès Varda (1928-2019). La photographe, cinéaste et artiste a déployé sur soixante-dix ans une oeuvre personnelle et fondamentalement ancrée dans le temps. Sa filmographie compte plus de quarante courts et longs-métrages naviguant entre fiction et documentaire, dont les incontournables Cléo de 5 à 7 (1962), Sans toit ni loi (1985), Les Glaneurs et la Glaneuse (2000) et Visages Villages (2017). Précurseuse de la Nouvelle Vague, elle est l'une des rares femmes de sa génération à avoir fait carrière en tant que réalisatrice. Globe-trotteuse et artiste de conviction, Varda témoigne aussi d'une grande attention au monde et aux bouleversements sociaux. Son oeuvre, traversée par les thèmes du féminisme et de la marginalité, demeure d'une très grande actualité. Ce livre, sous la direction de Florence Tissot, accompagne la première exposition rétrospective d'Agnès Varda, conçue par la Cinémathèque française. Il regroupe des textes de spécialistes français et anglo-saxons, ainsi qu'une filmographie commentée par de nombreuses personnalités. Préfacé par Costa-Gavras, il est illustré de plus de 300 documents (archives, images de films, oeuvres d'art, photographies, etc.), dont de nombreux inédits, provenant en grande partie des archives personnelles d'Agnès Varda conservées à Ciné-Tamaris, la société familiale qu'elle a créée, gérée par Rosalie Varda et Mathieu Demy. -
Ce livre rassemble pour la première fois le travail en Irlande d'Akihiko Okamura à l'occasion de la numérisation de ce corpus quasi inédit, accompagné de textes qui contextualisent son travail dans l'histoire de l'époque et celle du médium photographique.
Pendant les Troubles, la lutte pour l'indépendance qui dura de 1969 à 1998, l'Irlande du Nord a attiré un grand nombre de photojournalistes étrangers venu documenter les événements. Certains d'entre eux ont trouvé un sujet qui les touchait personnellement, les poussant à dépasser les codes du photojournalisme. C'est le cas du photographe japonais Akihiko Okamura qui a réalisé un travail unique et remarquable en couleur dans les premières années du conflit, et qui est curieusement encore méconnu aujourd'hui.
Né à Tokyo en 1929, Akihiko Okamura s'est distingué comme l'un
des grands photographes de guerre de sa génération, opérant
notamment au Vietnam au début des années 1960. Il est toujours
très respecté au Japon, mais son travail et son expérience en Irlande, essentiels à la fois dans son oeuvre et pour sa vie personnelle, ont été peu explorés. Okamura est arrivé sur l'île avec sa famille en 1969 et y a vécu jusqu'à sa mort en 1985. Il a photographié son quotidien et les alentours, mais a vite été pris d'intérêt pour le nord du pays et sa lutte pour l'indépendance.
Son attachement à ce pays et à son histoire l'ont conduit à produire l'une des oeuvres photographiques les plus significatives réalisées par un photographe étranger, mêlant à la fois cette simplicité du cadrage et du sujet, très japonaise, à une force dans la composition pour des sujets plus violents. En Irlande, il s'est éloigné du photojournalisme pour développer un témoignage plus personnel. Le choix de travailler en couleur, alors que les reportages de l'époque sont en N&B pour la plupart, et de privilégier des tonalités douces, comme hors du temps,
contrastent avec la violence de l'époque. Ses images semblent se
détacher du réel. Il percevait la permanence du quotidien dans
l'impermanence de la guerre. -
LLUIS CARRATALA ESCULTOR NOUCENTISTA DE PESSEBRES
BENAVENT VALLES, ENRIC
- GENERAL
- 16 Janvier 2013
- 2000000002330
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UNE FAMILLE DE FERRONNIERS EN CONFLENT DU XIX AU XX SIECLE
JEAN, JACQUES ET NER, LOIUS
- ACEM
- 1 Février 2012
- 2000000000800
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En 2019, Gilberte Tsaï a invité l'artiste italien Giuseppe Penone à donner une conférence à l'adresse des enfants sur sa pratique artistique de la sculpture. Elle explique sa première rencontre avec son travail au détour d'un sentier : « Il y a une vingtaine d'années, je me promenais dans le parc du Domaine de Kerguehennec, en Bretagne, et au détour d'un chemin, j'ai vu une sculpture qui m'a beaucoup émue. Un être humain en bronze était en mouvement vers l'avant, on pouvait voir au sol les traces de ses pas, et son corps était traversé par un petit arbre frêle. Cette oeuvre, apparaissant comme un symbole de la relation entre les humains et la nature, m'a énormément marquée ; comme cela arrive parfois, on tombe en arrêt devant une oeuvre, on se sent très ému, et elle va vous accompagner toute votre vie. C'est la première oeuvre que j'ai vue de Giuseppe Penone, elle s'intitulait Un sentier decharme. » Dans un texte court et précis, Giuseppe Penone explique sa démarche artistique et plus spécifiquement les liens qu'il entretient avec les éléments qui l'entourent tels que l'air, les pommes de terre, les arbres, les courges, les feuilles : « Un travail de sculpture ce n'est pas un travail de parole, c'est un travail de matière, [...]. Mon travail, au fond est un travail d'émerveillement, par rapport à la réalité, par rapport à la matière. » En se concentrant sur la matérialité de la sculpture dans son travail, il nous permet de suivre ses mains et d'entrer - littéralement - dans le bronze, le bois et le souffle du vent. À la fois poétiques et pratiques, ces pages nous emmènent sur les sentiers de l'un des plus saisissants créateurs de son époque.
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« Je dois écrire sur mon bonheur de recouvrir un dessin de texte. Entre 7 et 22 ans j'ai cru que je serais peintre. À 22 ans le peintre en moi est mort et j'ai commencé d'écrire des romans. En 2008, je suis entré dans une boutique pour en ressortir avec deux grands sacs pleins de crayons et de pinceaux, le peintre en moi n'était pas mort. » Depuis ptus de dix ans,Orhan Pamuk écrit et dessine quotidiennement dans ses carnets. lI y consigne les événements de la journée, note ses réflexions sur l'actualité, s'interroge sur la construction de ses livres, dialogue avec les personnages de ses romans... Les semaines, les mois, les années passent, et l'auteur reprend, complète, crayonne sans cesse les pages restées vides, donnant naissance à un ensembte foisonnant exceptionneI où s'entremêlent textes et dessins.
Pour la première fois, l'écrivain qui rêvait de devenir peintre révèle ses carnets à travers une sélection personnelle réalisée parmi plusieurs milliers de pages. -
Oeuvres reconnues et inédites du peintre Gustave Moreau, qui utilise le Moyen Âge comme source d'inspiration. Il s'en imprègne pour faire revivre animaux fantastiques, tournois chevaleresques ou encore motifs décoratifs de l'époque.
Exposition "Gustave Moreau. Le Moyen Âge retrouvé" du 15 novembre 2023 au 12 février 2024 au musée Gustave Moreau.
On imagine mal à quel point le Moyen Âge fut méprisé par le passé ni comment le XIXe siècle le remit à l'honneur, au point d'en faire une véritable mode. Mais ce qui nous étonne tout autant, c'est combien Gustave Moreau, que l'on a souvent présenté comme un artiste solitaire à l'écart des courants, se passionna pour cette époque et participa à sa résurrection. Il fallait pour découvrir cet aspect de sa personnalité se plonger dans ses archives autant que dans son oeuvre, retrouver les traces de ses recherches méticuleuses dans les musées et les bibliothèques. C'est là en effet qu'il nourrit son inspiration et commença de réinventer et surtout de « rêver »non pas un mais de multiples Moyen Âge, qui allaient traverser et transcender tout son oeuvre.
Cet ouvrage magnifiquement illustré et documenté permet, dans une enquête artistique passionnante, de retracer les origines de la passion de Gustave Moreau pour le Moyen Âge. Il éclaire d'une nouvelle manière ce peintre de génie qui continue, de Huysmans aux surréalistes, de nous fasciner par la puissance de son imagination. -
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Depuis sa première édition en 1989, le festival nous rappelle que, pour une information visuelle de qualité, le regard du photojournaliste est indispensable. Rendez-vous immanquable des amoureux de la photographie et du reportage, le festival réunit plus de 220 000 visiteurs chaque année à Perpignan. Depuis 35 ans, Visa pour l'Image - Perpignan accompagne les mutations économiques et politiques des métiers du photojournalisme et de la presse, et soutient les professionnels en leur donnant l'opportunité de montrer leur travail et de le faire découvrir au plus grand nombre. Plus que jamais, le festival s'avère nécessaire pour défendre ceux qui exercent un métier qui permet d'informer, de comprendre et d'alerter, dans des conditions toujours plus dangereuses et précaires. Cette année, nous présentons toutes les expositions de l'édition 2024 avec, pour chacun des photographes, huit pages consacrées à leur reportage.
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Réalisé avec Luce Lebart et Archive of Modern Conflict, ce petit accompagnant une exposition au centre d'art Gwinzegal à Guingamp présente une collection d'anciennes cartes postales américaines. On y constate que bien loin de notre usage européen des cartes postales (donner des nouvelles aux familles pendant les vacances), beaucoup servaient en fait à louer les mérites des avancées des pionniers américains : constructions en cours, hommes au travail chasse et pêche, cette sélection documente un pan assez vernaculaire de l'histoire américaine.
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Voyage dans le cristal
Collectif
- Rmn Éditions
- Catalogue D'exposition
- 20 Septembre 2023
- 9782711879762