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Une nuit. Le Panthéon pour enceinte d'un dialogue entre Richard Malka, incroyant bien décidé à rire encore de Dieu, en guerre contre le « respect » nouvellement dû aux religions, et Voltaire, le plus irrévérencieux philosophe des Lumières, défenseur de Calas et du Chevalier de la Barre. Sont-ils d'accord sur tout ? Pas tout à fait. Disciple de Robert Badinter et Georges Kiejman, l'avocat évoque les attentats, les morts, son histoire familiale, sa répulsion envers le prosélytisme et les enfermements communautaires. Surtout, il pose à Voltaire la question qui l'a mené au Panthéon. Par quoi remplacer Dieu ?
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Souvenirs et entretiens ultimes en juin 1991 avec Pierre Fanlac
José Dupré
- La Clavellerie
- 24 Novembre 2008
- 9782951307889
Par son unique aïeul marcellin le tisserand, né en 1830 à la maison rustique de fonpeyre près fanlac, pierre émerge des profondeurs de ce monde paysan qui nous transmit la vie à travers le silence du passé.
Par le destin ardent de son père, il fut mêlé, dès sa naissance en 1918 à l'issue de la grande guerre, au torrent industriel qui balaya, en un demi-siècle, la société rurale établie sur huit mille ans d'efforts autonomes. résistant à partir de 1940, puis arrêté en 1944, sauvé par miracle de l'extermination nazie, pierre fut, en 1945, à la source du futur canard enchaîné, et vécut un temps la vie littéraire de paris.
Mais il retint surtout de la capitale un amour profond du livre total, auquel il s'initia durant les années 1930, depuis l'écriture jusqu'à la réalisation du bel objet à lire. installé à périgueux en 1947, il sera imprimeur pour donner corps aux textes qu'il aime, comme ceux de jean giono, son grand ami épistolaire. fidèle au périgord, il restituera aussi, magnifié par le livre, le trésor d'âme qu'il en reçut.
Stellio lorenzi, venu tourner jacquou le croquant, fait de lui son conseiller, et de la maison de marcellin, celle du petit jacquou, révélant ainsi le témoin de sa province qu'est devenu pierre fanlac. peu avant son départ, scellant une amitié née autour de l'essentiel, pierre confiera à l'auteur, en tête-à-tête, cette méditation sur sa vie.
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études roussillonnaises t.XXVII : sur les pas de Benoit XIII
Collectif
- Trabucaire
- 26 Décembre 2022
- 9782849743119
Le titre donné à cette publication mérite quelques explications. L'élément placé en second, Édition des Actes du concile de Perpignan, indique la nature du document qui est ici publié intégralement. Mais il ne dit rien ni de son contenu ni de ce qu'il révèle : la personnalité d'un pape qui a marqué son temps, celui du Grand schisme d'Occident. Sous son enveloppe administrative, le document est en effet narratif à plus de quatre-vingt pour cent : il entraîne le lecteur Sur les pas de Benoît XIII. La convocation du concile répondait à la nécessité de faire le point après quatorze années d'un pontificat très mouvementé. Benoît XIII n'était pas le pasteur suprême d'un paisible troupeau mais l'un des deux pontifes qui se disputaient le trône de saint Pierre depuis 1378 et qui maintenaient de ce fait la chrétienté divisée en deux obédiences concurrentes. Combat de chefs à ses origines, le schisme s'était peu à peu mué en une lutte pour contraindre les belligérants à rétablir l'unité de l'Église. Le roi et le clergé du royaume de France, qui avaient pris l'initiative d'intervenir par la contrainte, finirent par trouver des alliés en Italie et jusque dans les rangs des deux sacrés collèges. À l'été 1408, la majorité des cardinaux des deux camps s'accorda sur la nécessité de réaliser l'unité, sans plus d'égard pour la légitimité d'un pape ou de l'autre. La convocation d'un concile général à Perpignan lancée par Benoît XIII pour la Toussaint 1408 était donc un contrefeu. L'objectif poursuivi par ce pape était d'y démontrer qu'il s'était dépensé sans compter en vue de l'union et qu'il n'était en rien responsable de l'échec des multiples tentatives de rapprochement avec son rival. Dans ce but, il avait fait préparer un long rapport historique qui fut intégralement lu aux 250 participants. Il escomptait par là obtenir d'eux un quitus et l'assurance qu'ils allaient continuer à le suivre. Comme tous les documents ecclésiastiques médiévaux, les Actes du concile de Perpignan sont rédigés en latin. En raison de leur exceptionnel intérêt, les éditeurs ont souhaité ne pas en réserver la lecture aux seuls spécialistes : une traduction partielle en français, entrecoupée de résumés, accompagne l'édition du début à la fin. Une longue introduction apporte les informations nécessaires à une bonne compréhension.