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Véronique Dassié
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Les objets de mon père
Valérie Gondran, Véronique Dassié
- D'Une Rive A L'Autre
- 18 Novembre 2023
- 9782956940975
Mon père est mort en 2002. Il y a 20 ans. Je me suis posé cette question: Quels objets restent de lui, chez moi ? Je suis partie à leur recherche, j'en ai trouvé 19. Ils décrivent mon père. J'ai l'impression qu'on le perçoit à travers eux. Moi, sa fille, je le retrouve. Quels sont les objets que l'on conserve d'un parent, et pourquoi ? Valérie Gondran « Quels sont les objets que l'on conserve d'un parent, et pourquoi ? » Vous aussi, partez à la recherche de vos objets de famille et découvrez leur histoire ! Longtemps après la mort de son père, Valérie Gondran part à la recherche des objets qui lui restent de lui. Rangés dans une boite en carton, au fond d'un tiroir ou disposés sur le rebord d'une fenêtre, ces objets du quotidien sont réunis dans un inventaire photographique : « Les objets de mon père ». Derrière leur banalité (un couteau, une paire de jumelles, des trombones...), se cache un grand pouvoir narratif. Ils contiennent des moments de vie et sont l'émanation de la personne qui n'est plus là. L'objet perd son utilité mais devient précieux par son histoire. En dialogue avec les photographies de Valérie Gondran, Véronique Dassié, anthropologue, analyse la relation que nous entretenons aux objets du quotidien, à ces objets souvenirs qui nous entourent, à ces objets d'affection.
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Le Patrimoine comme expérience : Implications anthropologiques
Noel Barbe, Cyril Isnart, Sylvie Sagnes, Véronique Dassié, Jean-Louis Tornatore, Hélène Bertheleu, Flavie Ailhaud, Aurélie Condevaux, Anne Marie Losonczy, Sarah Rojon, Arelia Epstein
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 6 Décembre 2018
- 9782735124718
Cet ouvrage collectif vient à un moment où l'activité patrimoniale a largement débordé ses institutions officielles et où sa couverture par les sciences humaines et sociales a pris une consistance certaine. En dix textes et au moins autant de situations, en France, à Rhodes, à Tonga, en Uruguay et en Colombie, il donne à saisir des « implications anthropologiques » de et dans l'exploration de cette activité, à partir desquelles se dessinerait un fil conducteur permettant de parcourir, sans la réduire, sa grande hétérogénéité. Qu'on la prenne sous l'angle de l'irruption du patrimoine dans les terrains (de jeu) des anthropologues ou bien sous celui de la constitution du patrimoine en un domaine singulier de recherche, l'anthropologie du patrimoine apparaît inséparable des interrogations récurrentes sur la catégorie de culture : sur son institution, sur sa mise en scène, sur sa spectacularisation, sur les façons de l'écrire comme sur la critique de son pouvoir de purification, de hiérarchisation ou de domination. Que montrent ces écritures anthropologiques de patrimoines ? Qu'en se frottant aux expériences du passé, de la culture, religieuse ou profane, de la quête de reconnaissance, de la mémoire des violences de guerre, de la discrimination sociale, de la ruine des choses du monde, les anthropologues font l'expérience du patrimoine, instrument politique aux multiples fonctions : contrôle, aménagement, restauration, réparation, reconnaissance...