Filtrer
Rayons
Éditeurs
- Alphonse Leduc (111)
- Breitkopf (86)
- Durand (47)
- Peters (35)
- GERARD BILLAUDOT (27)
- Henle (23)
- Bosworth (20)
- Eulenburg (16)
- Calvendo (10)
- Combre (10)
- Haske (8)
- Max Eschig (8)
- Hatje Cantz (7)
- Carl Fischer (6)
- Hachette Bnf (6)
- L'HARMATTAN (6)
- Choudens (5)
- GREMESE (5)
- Hachette BNF (5)
- Music Sales (5)
- Thames & Hudson (5)
- Carisch Musicom (4)
- Hirmer (4)
- Prestel (4)
- Symetrie (4)
- Chester Music (3)
- Hal Leonard (3)
- Jacques Flament (3)
- La Fabrica (3)
- Les presses du réel (3)
- PRAIRIAL (3)
- Phaidon Press (3)
- Taschen (3)
- Alternatives (2)
- Armand Colin (2)
- Autre Reg'Art (2)
- Benteli (2)
- Buchet/Chastel (2)
- Contrasto (2)
- Ctre Etudes Expertise Sur Les Risques L'Environnement La Mobilite L'Amenagement (2)
- DAP ARTBOOK (2)
- Doblinger (2)
- Dover (2)
- Dreamland (2)
- Flammarion (2)
- Gallimard (2)
- Klincksieck (2)
- Le Camion Blanc (2)
- Les Productions D'Oz (2)
- Little Brown Us (2)
- Mitropa (2)
- Nouvelles Editions Latines (2)
- Ovadia (2)
- Poligrafa (2)
- Powerhouse (2)
- Pu De Dijon (2)
- Rizzoli (2)
- Snoeck (2)
- Strange Attract (2)
- Theodore Presser (2)
- Abm Courtomer (1)
- Actes Sud (1)
- Albin Michel (1)
- Aml Editions (1)
- Aperture (1)
- Arnoldsche (1)
- Bernard Chauveau (1)
- Beta-Plus (1)
- Bleu Pastel (1)
- Boosey & Hawkes (1)
- British Museum (1)
- CONRAN OCTOPUS (1)
- CREAPHIS (1)
- Cahiers Du Cinema (1)
- Cercle D'Art (1)
- Cheminements (1)
- Cite Du Design (1)
- Contrechamps (1)
- Corti (1)
- Damiani (1)
- Delatour (1)
- Dgv (1)
- Dilecta (1)
- Distributed Art Publishers (1)
- Domens (1)
- E/P/A (1)
- Editions De L'Oeil (1)
- Editions De La Province De Liege (1)
- Editions De La Sorbonne (1)
- Editions Métailié (1)
- Editions Trabucaire (1)
- Ensba (1)
- Espaces & Signes (1)
- Fata Morgana (1)
- Fleuve Éditions (1)
- Galerie Crevecoeur (1)
- Gaussen (1)
- Gremese (1)
- Hannibal (1)
- Henry Lemoine (1)
- Hermann (1)
- Hugo Image (1)
- Huillier (1)
- Humboldt Books (1)
- Imaginayres (1)
- In Fine éditions d'art (1)
- Infolio (1)
- J'ai Lu (1)
- L'Ecarquille (1)
- L'Echoppe (1)
- LA BOITE A PANDORE (1)
- Lars Muller (1)
- Le Seuil (1)
- Lelivredart (1)
- Les Amis De La Musique (1)
- Lettre Volee (1)
- Luster (1)
- Maison Des Sciences De L'Homme (1)
- Manuella Éditions (1)
- Mao-Mao (1)
- Midi-Pyreneennes (1)
- Musee D'Art Moderne Et Contemporain De Geneve (1)
- Musees Strasbourg (1)
- Nathan (1)
- Nazraeli (1)
- Orizons (1)
- Oxford University Press Music (1)
- PU de Montréal (1)
- Parangon (1)
- Patrick Frey (1)
- Paul Holberton (1)
- Pauvert (1)
- Petit Vehicule (1)
- Phaidon France (1)
- Poetry Wanted (1)
- Presses De L'Ecole Des Mines (1)
- Radius Books (1)
- Random House US (1)
- Ricordi (1)
- Rivages (1)
- Robert Laffont (1)
- Rumeur Des Ages (1)
- Scheidegger & Spiess (1)
- Schirmer (1)
- Schirmer Mosel (1)
- Sepia (1)
- Slatkine (1)
- Spector Books (1)
- Steidl (1)
- Sternberg Press (1)
- Thames & Hudson France (1)
- Transparence (1)
- Van De Velde (1)
- Voix D'Encre (1)
- Zurfluh (1)
- Éditions Fage (1)
- Éditions Hazan (1)
- Éditions Marguerite Waknine (1)
- Éditions Parenthèses (1)
- Éditions de l'Homme (1)
Prix
Arts et spectacles
-
Nouvelle édition revue et augmentée d'un titre phare de la collection Photo Poche : 23 500 exemplaires vendus. Une réédition enrichie de 10 nouvelles photographies.
Reconnue du grand public depuis les années 2000, l'oeuvre de Saul Leiter, ce photographe américain a atteint un renommée mondiale ; peintre talentueux, contemporain de Robert Frank, ami d'Eugene Smith, il s'inscrivit avec passion dans le fameux mouvement de la "street photography" new yorkaise des années 50, en le parant des attraits de la couleur.
Un exposition monographique sera présentée aux Rencontres d'Arles. -
Avec "Une semaine de bonté", sans doute le plus célèbre des livres de collages, les éditions Prairial achèvent de rééditer la trilogie des romans surréalistes de Max Ernst. Publié en 1934, ce chef-d'Å'uvre puise aux mêmes sources que "La femme 100 têtes" (1929) et "Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel" (1930) pour donner corps à ses monstres et à ses visions nocturnes : les romans populaires et les revues scientifiques du XIXe siècle. Mais il va plus loin par son ampleur, sa perfection formelle et sa noirceur sadienne, celle d'une époque où tout faisait déjà pressentir la seconde guerre mondiale.
-
Max Ernst, né le 2 avril 1891 à Brühl et mort le 1 er avril 1976 à Paris, est un peintre et sculpteur dont l'oeuvre se rattache aux mouvements dadaïste et surréaliste.
« Mes yeux ont vu alors des têtes humaines, divers ani- maux, une bataille qui finit en baiser, des rochers, la mer et la pluie, des tremblements de terre, le sphinx dans son écurie. » L'oeuvre de Max Ernst est présente dans de nombreux musées français et étrangers, et particulièrement :
- Grenoble, Musée de Grenoble - Paris, musée national d'art moderne
-
Une histoire de la photographie pour tous
Ian Jeffrey, Max Kozloff
- Éditions Hazan
- 3 Mars 2021
- 9782754111973
Cet ouvrage de référence nous guide parmi plus de 440 photographies qui ont marqué l'histoire du médium, de ses débuts, au xixe siècle, jusqu'à aujourd'hui.
Le principe est simple : chaque double page ouvre une discussion autour d'un artiste dans son temps et de plusieurs photographies décodées pour tenter de dévoiler l'impulsion mystérieuse à l'origine de la prise de vue. Ian Jeffrey nous offre une lecture vivante et sensible des images, ponctuée d'anecdotes éclairantes que le lecteur sera enthousiaste de découvrir et de partager à son tour.
Les photographes présents dans cet ouvrage :
William Henry Fox Talbot, David Octavius Hill et Robert Adamson, Gustave Le Gray, Roger Fenton, Julia Margaret Cameron, Peter Henry Emerson, Frederick H. Evans, Eugène Atget, Louis Vert, Paul Géniaux, Jacques Henri Lartigue, Wilhelm von Thoma, Alfred Stieglitz, Lewis Hine, August Sander, Doris Ulmann, Alexandre Rodtchenko, Arkadi Chaïkhet, Boris Ignatovitch, François Kollar, Margaret Bourke-White, Edward Weston, Paul Strand, Albert Renger-Patzsch, Laszló Moholy-Nagy, Erich Salomon, André Kertész, Germaine Krull, Brassaï, Henri Cartier-Bresson, Manuel Álvarez Bravo, Josef Sudek, Bill Brandt, Lisette Model, Helen Levitt, Robert Capa, Dorothea Lange, Arthur Rothstein, Russell Lee, John Vachon, Jack Delano, Walker Evans, Ben Shahn, René-Jacques, Izis, Marcel Bovis, Robert Doisneau, Ansel Adams, Minor White, David Seymour, Louis Faurer, Robert Frank, Diane Arbus, Dorothy Bohm, Ed van der Elsken, Garry Winogrand, Lee Friedlander, Robert Adams, William Christenberry, William Eggleston, Shomei Tomatsu, Takuma Nakahira, Daido Moriyama, Lewis Baltz, Joel Meyerowitz, Stephen Shore, Anders Petersen, Joel Sternfeld, Candida Hofer, Barbara Kruger, Jeff Wall, Nan Goldin, Cindy Sherman, Axel Hütte, Thomas Struth, Andreas Gursky, Thomas Ruff, Jorg Sasse, Alec Soth, Rinko Kawauchi. -
La traversée de Paris de Claude Autant-Lara
Jean-Max Méjean
- Gremese
- Les Films Sélectionnés
- 8 Mai 2025
- 9782366774047
Dans un magnifique noir et blanc de Jacques Natteau, cette traversée de Paris de nuit par deux acolytes (Martin joué par Bourvil et Grandgil incarné par Jean Gabin) que la vie vient de rapprocher, montre de façon satirique le marché noir auquel les Français s'adonnaient pendant la Seconde Guerre mondiale durant l'occupation de la France par l'armée allemande. Le film réalisé par Claude Autant-Lara film contient tous les ingrédients de l'humour grinçant et la critique sociale de Marcel Aymé, célèbre auteur de la nouvelle dont La Traversée de Paris a été tiré.
L'auteur raconte la genèse du projet, analyse pas à pas les aventures des deux protagonistes pour livrer du cochon de contrebande au marché noir et nous donne un cadre exhaustif de la diffusion du film et des polémiques provoquées par sa sortie en 1956. -
Des livres photo qui se lisent comme un roman. La collection 36 vues invite un photographe à raconter, avec ses mots, l'histoire derrière trente-six de ses images. Note aux nouvelles générations : 36 vues est un clin d'oeil aux pellicules de film 36 poses. Vous allez voir, personne ne raconte Max Pam comme Max Pam !
-
L'ouvrage inventorie de façon quasi exhaustive les différents liens existants entre les deux formes d'art que sont l'opéra et le cinéma en considérant tout d'abord l'adaptation d'un opéra à l'écran puis l'opéra comme acteur du film, l'opéra comme espace de jeu et d'action, la mise en scène opératique et enfin l'opéra en tant qu'inspirateur du film.
Les différentes approches (adaptation ou captation des grands opéras du répertoire mondial ; mise en scène inspirée de l'art opératique ; utilisation de la musique des grands opéras ; choix de l'opéra comme lieu de l'action ou comme décor du film) sont passées au crible en s'appuyant sur l'analyse précise d'une cinquantaine de films qui présentent une importance particulière.
Une analyse qui exploite le riche encart photographique et la filmographie préparés par le critique de cinéma italien Enrico Giacovelli. -
Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel
Max Ernst
- PRAIRIAL
- 8 Novembre 2019
- 9791093699196
Réalisé à partir de vieilles gravures découpées dans des catalogues, des feuilletons populaires ou des revues savantes, le Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel (1930) est le deuxième des trois "romans-collage" de Max Ernst, après La Femme 100 têtes. C'est aussi le plus proche d'un vrai roman par sa trame narrative : il relate les cauchemars et fantasmes de Marceline-Marie, qui fait le voeu de prendre le voile après avoir été victime d'un viol le jour de sa première communion. Charge féroce contre une religion accusée d'asservir les âmes et les corps, ce livre à l'humour très noir est un des chefs-d'oeuvre perdus du surréalisme.
-
Montmartre mis en scenes
Jean-Max Méjean, Jean-francois Pioud-bert
- Espaces & Signes
- Cine Voyage
- 19 Avril 2017
- 9791094176207
Voilà que la collection Ciné voyage fait sa première halte à Paris, ville trop riche sur le plan cinématographique pour faire l'objet d'un seul volume. Elle va donc se prêter à une découverte par quartiers et c'est à Montmartre, colline mythique qui a inspiré tant d'artistes, que commence un parcours qui débordera sur les arrondissements voisins du 18e arrondissement (9e et 10e).
Une invitation à (re)découvrir Montmartre et ses alentours, quartiers des peintres, des amoureux et des petites gens, des voyous et des ripoux, des quartiers immortalisés par Duvivier, Tru aut, Rohmer ou Jeunet - avec Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain - comme par Vincente Minnelli ou Woody Allen.
-
Initialement paru en 1879, le premier Opus gravé de Max Klinger (1857-1920) illustre l'imaginaire singulier et poétique de l'artiste. Composé de huit eaux fortes réunies sous la forme d'un portfolio, cet ensemble montre toute l'étendue de la virtuosité de l'artiste et la puissance de ses images oscillant en permanence entre rêve et réalité.
-
« Questions d'art » (Klincksieck, 2008) réunissait cinq chapitres monographiques sur Cézanne, Degas, Giotto, Rembrandt et Picasso. L'ouvrage est la traduction française d'un ouvrage dont la première publication était posthume et américaine : e Demands of Art, 1968. Pourtant l'édition française laisse de côté, comme les éditions allemandes successives (Comment une oeuvre d'art exige-t-elle d'être vue?, 1984, 1992), un ultime essai qui constituait le 6e chapitre dans le manuscrit de Raphael : «Der Kampf um das Kunstverständnis». C'est ce texte, qui n'est en somme connu que des lecteurs anglophones, que nous traduisons ici d'après le tapuscrit original allemand annoté par Raphael et resté inédit dans sa langue d'origine même. Il s'agit pourtant d'un essai capital pour comprendre les enjeux de cette pensée si singulière sur la production des oeuvres d'art.
Dans son recueil composé dans l'entre-deux-guerres et reprenant des articles des années 20, Raphael entendait fonder une science empirique de l'art en étudiant non les oeuvres elles-mêmes mais les forces qui avaient été à l'origine de leur formation. Cette approche, qui considérait également la vision comme un acte productif et replaçait l'art au coeur de la vie en soulignant sa puissance révolutionnaire, se retrouve dans ce texte à l'abstraction déroutante. Si ce texte resté inédit nous intéresse ici c'est qu'il résonne étrangement avec l'époque contemporaine...
Né dans une famille de la petite bourgeoisie juive de Prusse orientale, Max Raphael (1889-1952) a consacré sa vie à bâtir une « science empirique de l'art », comme il l'a lui-même nommée, d'une ampleur et d'une originalité exceptionnelles, au croisement de l'histoire, de la théorie de la connaissance, de la philosophie existentielle et de la pensée politique.
Sans a liation académique, dans des conditions matérielles d'extrême précarité, il a subi de plein fouet les chocs de l'histoire du e siècle, errant de Berlin à Davos, de Davos à Paris, des camps d'internement de Gurs et des Milles jusqu'à New York, où il a pu s'échapper en 1941. Marqué dans sa jeunesse par le vitalisme de Georg Simmel et d'Henri Bergson, il a évolué dans les années 1920 vers une forme de marxisme aussi passionnée qu'hétérodoxe. Plus en profondeur, son attachement aux oeuvres de Goethe et de Maître Eckhart est demeuré intact, sa vie durant. Proche des milieux artistiques d'avant-garde en Allemagne, en Suisse et en France, il a été bouleversé par sa découverte du cubisme à Paris en 1911. A partir de la n des années 1930, il a consacré une grande partie de ses recherches à l'étude de la préhistoire, abordée à la lumière de la modernité, en proposant notamment une interprétation profondément novatrice de la signi cation des grottes ornées paléolithiques.
Son oeuvre très abondante - et seulement partiellement publiée - va de la critique d'art contemporain à la théorie pure de la connaissance (Newton), en passant par la philosophie politique (Marx, Proudhon), l'histoire économique (la naissance du capitalisme industriel allemand), les études littéraires (Flaubert, Valéry) et, surtout, toutes les périodes de l'art, du Paléolithique européen au Néolithique égyptien, à l'Antiquité grecque, au monde roman, à la Renaissance et à la modernité.
-
Pour un poltron comme moi, rien de si courageux qu'une mise au point qui pourrait être une mise aux poings. Faire l'essai de la justice quand l'univers ne pense qu'à la force ? Après tout ! une bonne conscience porte toujours une arme à feu. Quant à mon revolver modèle 1905 avec lequel j'appris le tir, dans mes égarements il ne s'est pas égaré. En ce temps-là, Picasso maîtrisait son siècle en maîtrisant sa propre gourme géniale par le sacrifice de ses naturelles coquetteries (ô l'austère cubisme, etc..., etc..., etc...). On ne riait pas même encore du Douanier Rousseau, d'Erik Satie, l'un enlevant à la plastique des falbalas que l'autre enlevait à l'orchestre. En ce temps-là «homme nouveau» qui s'en doutait ? pas lui ! André Salmon déménageait en charrette à bras les Licornes du Symbolisme. Est-ce que les amis se choisissent ? Non ! ils se polarisent.
Max Jacob rencontre Pablo Picasso en 1901 à Paris. Il s'en suit une fraternelle amitié qui fait de lui le témoin quasi quotidien du travail de Picasso. A partir de 1921 les contacts sont plus laches mais les signes existent d'un lien jamais vraiment défait. Si il exprime parfois une pathétique jalousie à l'égard du peintre, c'est toujours Picasso qu'il désigne comme son héros (aux côtés d'Apollinaire ou Salmon) lorsqu'il doit écrire sur l'époque de la rue Ravignan.
Aussi, à la mort du marchand Paul Guillaume sa veuve lui demande une préface à un volume des mémoires de son mari. Le projet deviendra ce récit fondamental sur le cubisme : La chronique des temps héroïques, commencée en 1935 dont seul le début parut du vivant de Max Jacob en 1937. C'est en 1956 que Louis Broder en fera une édition limitée, avec des eux-fortes de Picasso, d'après un manuscrit complet des huit chapitres.
C'est le texte de notre édition qui n'avait jamais été repris depuis. Il n'existe pourtant pas de témoignage aussi vivant et direct que celui-ci sur l'aventure de l'art moderne, depuis la bohème montmartroise jusqu'aux frasques des années folles.
-
Le cinéma japonais
Frédéric Monvoisin, Max Tessier
- Armand Colin
- Focus Cinema
- 2 Mai 2018
- 9782200271589
Le cinéma japonais reste dans son ensemble mal compris ou ignoré du grand public, en dehors des auteurs dûment consacrés comme Kurosawa, Mizoguchi, Ozu, Imamura, Oshima, grands arbres qui cachent une forêt touffue.
Cet ouvrage parcourt 120 ans de créations en tissant les liens entre les générations de cinéastes successives, du muet aux films les plus récents, sans oublier l'anime qui a su conquérir les écrans du monde entier. Dans une perspective historique, sociale et esthétique, il propose une synthèse propre aux découvertes et fournit des repères essentiels pour comprendre le cinéma polymorphe d'un pays complexe qui fascine depuis toujours l'Occident.
Enrichie d'illustrations, cette 3e édition actualisée évoque notamment les résonances du traumatisme post-tsunami de Fukushima dans les dernières oeuvres de fiction ou documentaires. -
-
-
Souvenirs
Max Ophuls
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 23 Mars 2002
- 9782866423261
" c'est la légèreté, la grâce, la bonne humeur, la gentillesse, et cette espèce d'insouciance frôlant parfois la coquetterie, qui me semblent caractériser le recueil de ces quelques souvenirs d'un enfant du siècle et de la balle.
" c'est ainsi que marcel ophuls présente dans sa préface les souvenirs de son père, max ophuls. exilé à hollywood en 1941, max ophuls a écrit ce livre à l'attention de l'attaché de presse du studio de preston sturges et howard hughes pour lequel il travaille, en réponse à la commande d'une note biographique destinée à le présenter au milieu du cinéma. " dear steve. " : par ces mots débute la rédaction de ces quelques feuillets promis, qui vont devenir une véritable autobiographie en même temps qu'une traversée du monde et du siècle depuis la sarre oú ophuls est né en 1902, jusqu'à berlin, vienne, paris, zurich, et hollywood.
Max ophuls fut tout d'abord un homme de théâtre. c'est en tant qu'acteur qu'il fit ses premières armes sur les planches. rapidement, il devient un metteur en scène de renom au burgtheater de vienne oú il rencontre l'actrice hilde wall qui deviendra son épouse. sa carrière l'amène à berlin oú il rentre en contact avec les milieux cinématographiques aux tout débuts du parlant. vient alors le récit d'une carrière cinématographique exceptionnelle qui débute en allemagne avec la fiancée vendue et liebelei, se poursuit en france, oú max ophuls s'est exilé devant la menace nazie, avec la tendre ennemie, werther, de mayerling à sarajevo.
Dans les années 40, à hollywood oú il a fui la france occupée, il tente de monter des projets de films et se penche sur une vie déjà bien remplie. marcel ophuls, né à francfort en 1927, apporte un double éclairage à ces souvenirs. par ses annotations, il confronte au récit de son père sa propre mémoire de témoin privilégié, ainsi que le finit des recherches récentes des historiographes de max ophuls.
Les souvenirs de max ophuls sont augmentés de l'entretien donné en 1957 à jacques rivette et françois truffaut, qui permet de visiter, toujours en compagnie du cinéaste, la dernière partie de sa carrière, des films américains de la fin des années 40 et à son retour en france dans les années 50, avec les quatre chefs-d'oeuvre : la ronde, le plaisir, madame de, lola montès.
-
Largement considéré comme l'un des designers britanniques les plus importants de l'époque victorienne aux cotés de William Morris, les créations de Christopher Dresser couvrent une grande partie des arts décoratifs ; tapisserie, textile, mobilier, papiers peints, céramique...réalisé en collaboration avec le Victoria & Albert Museum de Londres, ce petit ouvrage revient sur les principales créations de ce grand nom du design Britannique.
-
Homme de lettres, de radio, de télévision, critique d'art, voyageur, homme d'esprit épris de liberté, tel est Max-Pol Fouchet. Et l'ouvrage qu'il consacre, en 1955, à Roger Bissière, est une leçon. Comment envisager, en effet, la lecture et la critique d'une oeuvre d'art majeure du xxe siècle autrement que sous l'ordre d'une rencontre affectueuse et profonde et empreinte de justesse ? À notre tour, par le présent ouvrage, d'accompagner cette aventure lumineuse.
-
De Monet à Picasso ; fondements d'une esthetique et mutation de la peinture moderne
Max Raphaël
- Klincksieck
- L'Esprit Et Les Formes
- 17 Mai 2019
- 9782252042533
Faisant suite et complément à ses essais déjà traduits sous le titre Questions d'art, les études sur la peinture française qui composent De Monet à Picasso sont en réalité le premier ouvrage théorique à avoir été publié en 1913 par Max Raphael (1889-1952). Ce tenant d'une théorie matérialiste de l'art, au regard infatigablement fixé sur la matière des oeuvres, tente d'y faire parler les formes et d'y esquisser une "science empirique de l'art" .
Marquant une manière de dépassement définitif du subjectivisme impressionniste, il décrit ainsi à la veille de la Première Guerre mondiale la mutation de la peinture moderne. Et cela, après avoir découvert Cézanne puis rencontré, à Paris, Rodin, Matisse ainsi que Picasso, ce dernier l'ayant occupé toute sa vie. A la fois pionnier et critique de la modernité, Max Raphael y remet également en perspective l'histoire de l'art traditionnelle non sans tenter une audacieuse refondation de l'esthétique.
C'est assez dire la lacune que vient combler la traduction de ce livre qui apparaît aujourd'hui comme une féconde et radicale percée philosophique au sein de la psychologie de la création. Et de nous permettre de mieux apprécier l'importance, dans le panorama si riche de la réflexion sur l'art en Allemagne, de l'oeuvre considérable de son auteur surgie à l'époque difficile de la République de Weimar puis déracinée par le nazisme.
-
-
Rembrandt avait vingt-deux ans lorsqu'il illustra pour la première fois, dans un tableau
conservé au musée Jacquemart-André, la scène de l'Évangile de saint Luc racontant l'apparition du
Christ ressuscité à deux de ses disciples dans l'auberge d'un village nommé Emmaüs. Il revint
maintes fois sur ce thème dans des dessins, des eaux-fortes et des tableaux, dont le plus célèbre
est exposé au Louvre.
Ce livre s'efforce d'expliquer cette prédilection en s'interrogeant sur les raisons de l'attrait que
ce sujet exerça non seulement sur Rembrandt, mais sur de nombreux peintres de l'âge baroque,
parmi lesquels le Caravage, Titien, Véronèse, Pontormo, Velasquez, le Tintoret. Au défi que lance à
la peinture la nécessité de représenter, dans un même tableau, un repas, une mécon-naissance,
une reconnaissance et une disparition imminente chacun répond d'une façon révélatrice de ses
choix picturaux, de son tempérament, de son affectivité, de ses inclinations théologiques plus ou
moins conscientes. Les réponses données par Rembrandt s'éclairent par la comparaison avec celles
de ses prédécesseurs ou contemporains et soulignent des aspects de sa personnalité souvent
méconnus.
-
Publié en 1929, La Femme 100 têtes est le premier des trois grands romans-collages de Max Ernst. Pour élaborer ce poème visible qui s'apparente au cinéma et à la lanterne magique, l'artiste allemand a puisé à la fois dans les revues scientifiques et les romans-feuilletons du XIXe siècle. Breton, qui l'a préfacé, y voyait le livre d'images de ce temps où il va de plus en plus apparaître que chaque salon est descendu au fond d'un lac. Desnos, qui lui consacra un article, y trouvait un goût de meurtre et de sang.
-
-
Amarcord de Federico Fellini
Dominique Delouche, Caroline Masoch, Jean-Max Méjean, Gérald Morin
- GREMESE
- Les Meilleurs Films De Notre Vie
- 29 Juin 2023
- 9782366773262
À l'occasion du 50ème anniversaire de la sortie du film, Caroline Masoch et Jean-Max Méjean proposent une analyse détaillée d'Amarcord, l'un des chefs-d'oeuvre de Federico Fellini qui revient sur son enfance, la poésie et le fascisme. Constitué d'images inoubliables qui mettent en lumière les personnages et les décors de sa ville natale, Rimini, reconstituée dans les studios de Cinecittà et de la Vides, ce film va marquer définitivement la carrière du Maestro par un jeu subtil entre mélancolie et humour licencieux. La Gradisca, la Volpina, Titta, la tabaccaia, l'oncle fou et tant d'autres portraits du film, immortalisés aussi par son affiche italienne réalisée à l'époque par Giuliano Geleng, sont devenus des images archétypales du cinéma mondial. Outre une approche émotionnelle, le résumé et une analyse séquentielle minutieuse, le livre propose une belle iconographie rappelant les grands moments du film ainsi que la sélection des critiques écrites au moment de sa sortie. On y trouvera aussi les contributions de ses deux fidèles assistants, Dominique Delouche pour la préface, et Gérald Morin pour un texte inédit sur la préparation et le tournage de ce film pour lequel il était assistant réalisateur.