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Littérature
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La dent du renard est un roman en trois parties, à l'enseigne du remords. La morsure physique infligée par la dent de l'animal à l'enfant spartiate voleur et receleur, la re-morsure, symbolise le retour du regret chez celui ou celle que hante le souvenir de sa faute. Chacune des trois parties met en scène une source de remords : dans la première, la non-participation, pendant la guerre, à une forme de Résistance et, face au délire sanglant du nazisme, la honte d'avoir échappé à d'abominables souffrances. Dans la deuxième partie, un manquement à la mère malade peut avoir accéléré sa mort. Ces deux sources de remords, collective et individuelle, publique et privée, resurgissent dans la troisième partie pour une issue inattendue et fabuleuse.
Six personnages évoluent ainsi dans cette ronde : un monstre raffiné, deux filles étourdies, deux mères sacrifiées, un abbé en rupture de ban et sauveur, sans oublier la narratrice, présente en chacun d'eux.
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« Ici, je serai toujours entre la toise du savant et le vertige du fou », écrit Balzac dans sa Théorie de la démarche. La toise et le vertige prêtent leurs excès contraires à ce recueil de neuf essais, relatifs à sept écrivains : Diderot, Sade, Balzac, Hugo, Nerval, Mallarmé, Bataille. L'ambition de ces essais est de rendre sensible, grâce à une lecture ralentie quoique soumise à un déplacement perpétuel, la capacité des textes considérés, la multitude de relations dont ils sont le théâtre et qu'une lecture courante n'a pas le loisir de prendre en compte. Ces analyses sont autant d'expériences où l'auteure s'enrôle dans le texte et, par une attention répétée, en répercute pour l'oeil et pour l'oreille le jeu invisible et muet.
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« Ainsi, elle, c'est d'abord il. » Trouble des identifications, inventaire sexuel/sensuel, ce livre qui travaille à faire de la distance avec l'intime, revient après l'Afrique, l'Orient, l'Occident, puis les villes femelles, toutes métaphores ou impostures du sexe, à la sensualité de la mère. Inconnue pour l'enfant, il/elle en fait la découverte, en déchiffre, peu à peu, les indices et les manifestations. « Passer de l'autre côté du masculin pour rencontrer les femmes », jeux du sujet et de l'objet, d'abord pris dans une « contagion » réciproque.
Femme qui n'est plus saisie par son sexe, elle s'achemine à travers l'homme qui parle dans un déambulatoire de récits et de souvenirs.
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« Ne vous en allez pas, madame Simone, c'est pas parce que je serai sous le séchoir qu'on ne peut pas continuer à s'entretenir. Je vous parle bien assez fort pour que vous m'entendiez, et moi vous savez j'ai l'oreille fine (...) j'aime bien échanger les nouvelles avec vous de temps en temps. Avec tout ce qui se passe dans le monde, qu'on ne nous en raconte même pas la moitié, il y a bien toujours des commentaires à faire sur la nouveauté du jour : même si on n'a pas attrapé la fine pointe affûtée de l'actualité, on en attrape tout de même assez de miettes pour pouvoir se dérouiller la langue. » Après Opération croque-monsieur, Lucette Desvignes se plonge avec délices dans l'univers surréaliste des mots du quotidien, entre soliloque, introspection et confession. Ravageur mais révélateur des petites et grandes compromissions humaines.
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" À partir de la Piazza Duomo, très vite, on s'engouffrait sous un étonnant passage médiéval, une voûte sombre balayée de courants d'air - une aubaine en été - surmontée de deux étages à fenêtres et dont les parois de granit, luisantes du frottement des mains et des épaules (car on s'aplatissait contre la pierre pour laisser passer la moindre petite voiture empruntant impavidement ce boyau), évoquaient volontiers les entassements de blocs de Tyrinthe, ceux avec lesquels Héraklès avait construit son palais. Les ténèbres n'y étaient que relatives : de chaque orée on voyait l'autre béer sur la lumière, mais le plus spectaculaire était précisément lorsqu'on venait du Duomo. La lumière en effet se faisait éclatante, plein ciel malgré la proximité des maisons, et de cette qualité rare qui fait deviner que très bas au-dessous c'est la mer qui règne et non plus la terre ".
Fascinée par l'Italie, ses paysages, ses cités et sa lumière, Lucette Desvignes offre à ses lecteurs une évasion littéraire empreinte de poésie et de couleurs. Un beau retour à un genre littéraire qui a fait son succès aux États-Unis où ses nouvelles, dans leur totalité, ont été traduites.
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Nouvelles à chuchoter au crépuscule
Lucette Desvignes
- Editions De Bourgogne
- 28 Novembre 2011
- 9782902650262
Le crépuscule, c'est l'heure du premier frisson au commencement de la nuit. L'heure où les animaux diurnes se terrent, la peur au ventre, tandis que leurs frères nocturnes sortent des fourrés pour hanter la pénombre. L'heure où le mal rôde comme un chat, où l'étrange s'insinue dans nos habitudes. L'heure des pensées inavouables et des projets insensés. L'heure où les conteuses baissent la voix et chuchotent leurs secrets. Le Chat triste, Un été meurtrier, La Chatte anonyme, Une Idée fixe, Le Défilé, Conte pour des temps de Toussaint... Chacune de ces six nouvelles a sa tonalité propre. La ville ou la campagne avec leurs angoisses spécifiques ; la proximité d'un monde concentrationnaire imaginaire ; le chagrin inguérissable et l'amitié impuissante ; l'envie qui ronge en secret ; l'irruption du fantastique dans l'imagination, la maladie et le rêve. Autant d'histoires à raconter à mi-voix, en suggérant plutôt qu'en articulant, et en guettant avec délice le venue du premier frisson.
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Opération croque-monsieur et autres humoresques
Lucette Desvignes
- Armancon
- 5 Avril 2016
- 9782844792204
Dans ce nouveau recueil de nouvelles, nourri des petits faits et gestes de notre quotidien, Lucette Desvignes nous offre un voyage intemporel au coeur de notre société. Usant d'une tendre férocité, elle croque avec délice les petits et les grands travers de ses contemporains, n'en épargnant aucun, y compris elle-même quand elle prend ses lecteurs à témoin. Le troisième âge, la canicule, l'édition... sept chroniques douces amères à lire, à dire pour mieux apprécier encore le verbe et le style oral inimitable de Lucette Desvignes.
Auteur de nombreux romans qui ont fait sa renommée littéraire, dont L'Histoire de Colombe et d'un récit sur son adolescence Le Miel de l'aube, Lucette Desvignes propose à ses lecteurs, après Affaires de familles et Italie, ô Italies, entre autres, une escapade « en nature humaine ». -
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Ce livre rapporte l'expérience majeure en matière d'écriture qui consiste à examiner comment se transforme, chez un futur écrivain, des brouillons en oeuvre magistrale. Il propose la réédition d'une thèse de doctorat soutenue en 1977 en Sorbonne, devant un jury où figuraient Roland Barthes ou Gérard Genette. Bien plus qu'à une énième consultation des brouillons proustiens, on assiste ici à une expérimentation originale des prémisses d'une oeuvre car s'y précisent les contours du style d'un écrivain qui s'éveille.
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"Dans une utopie artistique, le processus compte-t-il plus que l'oeuvre elle-même ? C'est la question posée par ce roman, de facture classique, fondé sur un vécu personnel et historique. Contagion de deux imaginaires, maladie qui, dans notre modernité, dissout par une écriture salubre, agonie de l'homme périmé."
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"Pendant cinq ans, au rythme des cours et vacances universitaires, une femme teste son souci d'identité sexuelle confondu avec le désir d'écrire. Jusqu'au jour où sort du lot l'artisan du destin qui liquide l'arrière-plan familial à coups de catastrophes, avant que se profile, au-delà de la « bohème » du sexe, la paix du récit espéré."
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Appel à la fraternité ; m'envole, me pose, m'abandonne, resistant aux vents violents
Lucette Jason
- L'Harmattan
- Theatre Des Cinq Continents
- 24 Mai 2012
- 9782296992481
Si la culture a un socle, celui-ci se trouve dans la diversité de nos réalisations. Cette oeuvre est un appel à la mise en commun de nos ressources pour mener à bien l'éducation des enfants. Cette démarche diminue les frustrations et la "rage", tout en acceptant d'écouter l'autre. Dans un quartier dit "difficile", Michael est défendu par sa mère, prête à résister. Elle se bat mais pense à la conciliation. Ses pas sont alors ceux de l'espoir.
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L'homme au complet blanc. du caire a new york, l'exil d'une famille juive
Lagnado Lucette
- Metropolis
- 17 Janvier 2012
- 9782883401877
À travers le portrait de son père, un dandy toujours vêtu de blanc, bon vivant, Lucette Lagnado retrace avec beaucoup de sensibilité un siècle de la vie de sa famille et de celle de la communauté juive du Caire.
Puis, brusquement, survient la chute provoquée par un exode forcé. Dépouillée de ses biens, de sa nationalité, de son identité, la famille se retrouvera complètement démunie dans un misérable quartier de Brooklyn.
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Simone de Beauvoir, Marguerite Yourcenar, Nathalie Sarraute
Jacques Lassalle, Elisabeth Badinter, Lucette Finas
- BNF Éditions
- 15 Novembre 2002
- 9782717722208
Simone de Beauvoir ou les chemins de la liberté, par Élisabeth Badinter Élisabeth Badinter, revendiquant "un point de vue hautement subjectif " interroge le destin de Simone de Beauvoir qui, "libre comme l'air", s'est efforcée d'inventer une relation libre, authentique et égalitaire avec Sartre. Elle met en lumière l'importance du Deuxième Sexe, qui "me paraît plus nécessaire que jamais, non seulement pour retrouver un modèle de combativité et d'indépendance d'esprit, mais parce qu'à ce jour je ne connais pas une philosophie plus libératrice pour les femmes que celle qui préside à cet ouvrage. Il est simple et tient en quelques mots : méfiez-vous de l'argument naturaliste." Marguerite Yourcenar, lectrice et juge de son oeuvre. Attentive à l'extrême, par Lucette Finas Ce sous-titre, "attentive à l'extrême", nous le construisons de deux façons. D'une part il signifie : "extrêmement attentive", comme Yourcenar l'est à tout et en tout ; d'autre part : "attentive à ce qui est extrême, tendue vers ce qui repousse nos limites". Qualité d'une exigence, qualité d'une décision. Yourcenar en effet décide, tranche calmement. Ce geste va bien au-delà du trait de caractère : nous nous apercevrons qu'il conduit à une esthétique." Nathalie Sarraute ou l'obscur commencement, par Jacques Lassalle Revenant sur un texte qu'il avait écrit à propos du Silence et de Elle est là en 1993 lorsque le Théâtre du Vieux-Colombier devenait la deuxième salle de la Comédie-Française, le metteur en scène Jacques Lassalle propose ici une réflexion très personnelle sur l'oeuvre de Nathalie Sarraute, mêlée de "digressions intercalaires" qui empruntent à ses souvenirs de répétitions et à ses conversations avec l'auteur.
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L'histoire de Colombe que nous conte l'auteur, c'est l'histoire d'une vie ancrée dans son époque, le XVIIIe siècle, une vie impensable en dehors du droit de cuissage, des guerres de Louis XV, en dehors des problèmes de servage.
L'histoire de Colombe et des siens - de celles et ceux qui parlent tour à tour - de leur mentalité, de leur langage, de leurs façons de faire et de sentir, s'inscrit dans un univers d'auberges, de musiciens ambulants, de morte saison paysanne, d'ouvroirs de religieuses, de sergents racoleurs, à Cluny et dans ses immédiats environs.
De la voix de Rigaudon à celle de Dame Étiennette, de la voix de Colombe à celle d'Odilon, l'histoire de Colombe se construit au fil des années et des aléas de la vie, entraînant le lecteur au sein même de ce grand changement du monde qu'est le XVIIIe siècle.
Renouant avec cette oralité qui faisait l'originalité des Noeuds d'argile et du Grain du chanvre ainsi qu'avec sa région de prédilection, L'Histoire de Colombe illustre ce que Jacques Lacarrière disait avec enthousiasme à propos du style de Lucette Desvignes : « Jamais comme en ces deux livres une région n'a autant nourri une inspiration d'essence aussi peu régionaliste. »
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Souvent, l'admiration pour un grand écrivain stimule. Parfois, elle révèle. La plupart du temps, elle enrichit. Mais elle peut aussi, sinon tuer, du moins conduire à un désespoir stérile. Tel est le drame, évité de justesse, que raconte ici, à propos de Proust, un écrivain pour qui l'auteur de la Recherche du temps perdu est l'Ennemi. Ce roman de l'intime fait revivre l'enfance avec les pièges de la famille et enquête sans complaisance sur la découverte de la sexualité par une femme qui ose donner à entendre que l'homosexualité n'est qu'une création contrariée.
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Quand m.
De sainte-sévère et son jeune ami se lancent à la découverte de la botulie, c'est sur la foi d'une carte ancienne et grâce à la remise en service de la machine volante de m. de vaucanson, miraculeusement retrouvée. ni forêt vierge, ni cannibales, ni bêtes sauvages dans le lieu oú la machine les débarque, mais de hautes maisons, de vastes avenues, d'étranges véhicules. il leur faut s'habituer à l'air malsain, au bruit, au langage des indigènes et à leur tenue, avant de pouvoir étudier leurs moeurs, but avoué de toute expédition de découverte sous l'ancien régime.
S'attachant aux pas de deux jeunes garçons, ils découvrent avec effarement cette étrange société dans laquelle ils sont tombés. et cette société voudrait les mettre à mort. la langue de ce conte à la voltaire parlée par les deux héros souligne, dans leurs étonnements et leurs constatations scandalisées, l'évolution et l'ampleur de leurs découvertes. la fin de cette aventure passionnante, oú l'on verra comment se renouent les fils traînant à terre depuis le xviiie, viendra remettre les choses en place.
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Treize contes comme les treize desserts provençaux. Treize contes de Noël écrits au fil des ans et attendus chaque année par des milliers d'amoureux de la gente animale. Treize contes qui mettent en scène hommes, femmes, enfants, chiens, chats et autres quadrupèdes qui ne demandent qu'à aimer et être aimés. Des contes à lire, à dire, pour mieux apprécier encore le verbe et le style oral inimitable de Lucette Desvignes, treize leçons d'amour et de partage que tous devraient être en mesure d'apprendre et de mettre en pratique.
Auteur de nombreux romans qui ont fait sa renommée littéraire, Lucette Desvignes, après un premier ensemble de contes de Noël Le Père Noël est un chien, offre à ses lecteurs un nouveau recueil qui enchantera petits et grands.
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Eh bien voilà, Lars était mort. Il y avait vingt-cinq ans et plus qu'ils ne s'étaient pas rencontrés. Le même nom pourtant, comme pour deux pôles : mais l'un était le pôle nord et l'autre le pôle sud, aucun rapport entre eux sauf qu'ils étaient séparés par la moitié du tour de la terre. » En route pour « La Grange » où il n'est jamais revenu après avoir rompu avec une famille engoncée dans sa bourgeoisie de province, Jérôme se prend à évoquer ses années d'adolescence. Lucette Desvignes entraîne son lecteur dans le dédale des questionnements et des souvenirs de son héros avec une délectation jubilatoire et un art consommé de la chute.
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Elsa, jeune chercheuse spatiale, est investie par l'Etat pour accomplir des missions interplanétaires en 2035, classées secret-défense.
Parviendra-t-elle, avec son équipe, à sauver la planète d'une attaque inconnue et dangereuse qui menace la terre toute entière et ses habitants ?
Des péripéties à rebondissements dans un contexte à la fois scientifique et sentimental, non dénuées d'humour.
En conclusion : Ce livre tourné vers un futur proche, 2035, interroge aussi sur la condition humaine. L'Homme est-il capable d'aller vers la Paix ? -
Chasse-Maree de Picardie sur la Route du Poisson
Fontaine-Bayer Lucette
- Dumerchez
- 20 Septembre 1993
- 9782904925344