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Jean Max Méjean
-
La traversée de Paris de Claude Autant-Lara
Jean-Max Méjean
- Gremese
- Les Films Sélectionnés
- 8 Mai 2025
- 9782366774047
Dans un magnifique noir et blanc de Jacques Natteau, cette traversée de Paris de nuit par deux acolytes (Martin joué par Bourvil et Grandgil incarné par Jean Gabin) que la vie vient de rapprocher, montre de façon satirique le marché noir auquel les Français s'adonnaient pendant la Seconde Guerre mondiale durant l'occupation de la France par l'armée allemande. Le film réalisé par Claude Autant-Lara film contient tous les ingrédients de l'humour grinçant et la critique sociale de Marcel Aymé, célèbre auteur de la nouvelle dont La Traversée de Paris a été tiré.
L'auteur raconte la genèse du projet, analyse pas à pas les aventures des deux protagonistes pour livrer du cochon de contrebande au marché noir et nous donne un cadre exhaustif de la diffusion du film et des polémiques provoquées par sa sortie en 1956. -
L'ouvrage inventorie de façon quasi exhaustive les différents liens existants entre les deux formes d'art que sont l'opéra et le cinéma en considérant tout d'abord l'adaptation d'un opéra à l'écran puis l'opéra comme acteur du film, l'opéra comme espace de jeu et d'action, la mise en scène opératique et enfin l'opéra en tant qu'inspirateur du film.
Les différentes approches (adaptation ou captation des grands opéras du répertoire mondial ; mise en scène inspirée de l'art opératique ; utilisation de la musique des grands opéras ; choix de l'opéra comme lieu de l'action ou comme décor du film) sont passées au crible en s'appuyant sur l'analyse précise d'une cinquantaine de films qui présentent une importance particulière.
Une analyse qui exploite le riche encart photographique et la filmographie préparés par le critique de cinéma italien Enrico Giacovelli. -
Montmartre mis en scenes
Jean-Max Méjean, Jean-francois Pioud-bert
- Espaces & Signes
- Cine Voyage
- 19 Avril 2017
- 9791094176207
Voilà que la collection Ciné voyage fait sa première halte à Paris, ville trop riche sur le plan cinématographique pour faire l'objet d'un seul volume. Elle va donc se prêter à une découverte par quartiers et c'est à Montmartre, colline mythique qui a inspiré tant d'artistes, que commence un parcours qui débordera sur les arrondissements voisins du 18e arrondissement (9e et 10e).
Une invitation à (re)découvrir Montmartre et ses alentours, quartiers des peintres, des amoureux et des petites gens, des voyous et des ripoux, des quartiers immortalisés par Duvivier, Tru aut, Rohmer ou Jeunet - avec Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain - comme par Vincente Minnelli ou Woody Allen.
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Lorsque Bernardo Bertolucci tourne quelques scènes de son Novecento à Cinecittà, peut-être rencontre-t-il Federico Fellini qui, de son côté, y termine son Casanova, et lui présente-t-il Gérard Depardieu et Robert de Niro. Il vient à l´esprit de Fellini de tourner une vie du célèbre peintre lombard, Le Caravage, et il propose à Depardieu de faire des essais pour le rôle-titre. Enthousiasmé, ce dernier s´installe quelque temps à Rome pour mieux entrer dans la peau du personnage. Le voici déambulant sur les traces du peintre, contemplant ses oeuvres dans des églises baroques magnifiques, s´entraînant à peindre fleurs et fruits comme le maître, qui s´en était fait à ses débuts une spécialité. Bien sûr, tout cela est presque imaginaire : une rêverie. Mais une rêverie passionnante mettant en scène la rencontre de ces trois génies et revisitant à la fois la façon dont travaillait Fellini à Cinecittà, l´affirmation du talent du jeune Depardieu et la vie et l´oeuvre du Caravage.
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Amarcord de Federico Fellini
Caroline Masoch, Jean-Max Méjean, Gérald Morin, Dominique Delouche
- Gremese
- Les Meilleurs Films De Notre Vie
- 29 Juin 2023
- 9782366773262
À l'occasion du 50ème anniversaire de la sortie du film, Caroline Masoch et Jean-Max Méjean proposent une analyse détaillée d'Amarcord, l'un des chefs-d'oeuvre de Federico Fellini qui revient sur son enfance, la poésie et le fascisme. Constitué d'images inoubliables qui mettent en lumière les personnages et les décors de sa ville natale, Rimini, reconstituée dans les studios de Cinecittà et de la Vides, ce film va marquer définitivement la carrière du Maestro par un jeu subtil entre mélancolie et humour licencieux. La Gradisca, la Volpina, Titta, la tabaccaia, l'oncle fou et tant d'autres portraits du film, immortalisés aussi par son affiche italienne réalisée à l'époque par Giuliano Geleng, sont devenus des images archétypales du cinéma mondial. Outre une approche émotionnelle, le résumé et une analyse séquentielle minutieuse, le livre propose une belle iconographie rappelant les grands moments du film ainsi que la sélection des critiques écrites au moment de sa sortie. On y trouvera aussi les contributions de ses deux fidèles assistants, Dominique Delouche pour la préface, et Gérald Morin pour un texte inédit sur la préparation et le tournage de ce film pour lequel il était assistant réalisateur.
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Maurice Pialat, de l'ombre à la lumière
Jean-Max Méjean
- L'Harmattan
- Champs Visuels
- 7 Décembre 2023
- 9782336416793
Avec dix films et un feuilleton télévisé, Maurice Pialat s'est inscrit dans le monde du cinéma. Malheureusement, sa notoriété a souvent été liée à sa provocation devant un public cannois hostile, lors de la remise de la Palme d'or pour Sous le soleil de Satan.
Cinq critiques ont ici tenu, non à lui rendre hommage, mais à étudier son oeuvre à travers les thèmes de l'amour, du désir, des femmes, de l'enfance, de la peinture et de l'art en général. Son cinéma est traversé de fulgurances et de personnages inoubliables. C'est dire que ses films s'inscrivent dans l'histoire du cinéma français en évoquant Jean Renoir ou Jean Eustache.
Avec une préface de René Prédal, ce livre pourra intéresser étudiants et cinéphiles qui aimeraient mieux le connaître à travers ses courts-métrages ainsi que ses premiers films comme L'enfance nue. -
Pour célébrer l'un des plus talentueux réalisateurs vivants, il était nécessaire de faire appel à un ensemble de 27 chercheuses et chercheurs : une polyphonie d'esprits libres, psychanalystes, historiens, écrivains et, bien sûr, critiques de cinéma. Conçu pour nous faire revivre le plaisir que nous procure l'ensemble de son oeuvre, ce livre propose une analyse à la fois thématique et film par film des 23 longs-métrages et d'une bonne quinzaine de courts. Ainsi voyageons-nous, sous différents regards, dans le style et dans les univers de Roman Polanski, qui lui assurent une place magistrale dans l'histoire du cinéma mondial. Un vaste encart photographique original, composé par Enrico Giacovelli, présente des dessins et des extraits inédits de storyboard, ainsi que des photogrammes tirés de l'ensemble de ses films. Certains comme "Le Locataire", "Chinatown", "Tess" mais surtout "Rosemary's Baby" sont devenus littéralement archétypaux. Comme le dit Malgosia Abramowska, son assistante personnelle depuis "Le Pianiste" interviewée ici par Alexandre Vuillaume-Tylski, « Roman Polanski est un chef d'orchestre qui sait jouer de tous les instruments ». Apparaît alors l'image d'un homme perfectionniste, plein d'humour et d'attention, à mille lieues de l'image sulfureuse que les médias et certains critiques ont forgée depuis des dizaines d'années. Pour Roman Polanski, ainsi que l'écrit ici Michel Ciment, « le prince du Danemark est définitivement Hamlet. Il a sans doute trouvé dans la culture britannique ce dialogue entre tradition et découvertes qui lui est cher ». Un livre hommage qui séduira à la fois les cinéphiles et les étudiants en cinéma.
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Federico Fellini : Grand sourcier de l'imaginaire
Patrice Lajus
- Éditions L'Harmattan
- Champs Visuels
- 18 Janvier 2024
- 9782336415406
Cet ouvrage comporte en sa première partie un essai paru en 1993, Federico Fellini ou la vision partagée, qui propose un voyage à Rome et surtout dans l'oeuvre d'un cinéaste majeur du XXe siècle qui a représenté la Ville dans plusieurs films, contribuant à enrichir sa mythologie à l'égal de nombreux artistes importants de l'histoire culturelle italienne.
Ce texte envisage en outre les échanges qui se tissent entre la réalité et les rêves dans les films du réalisateur, ainsi que les résonances établies avec l'imaginaire du spectateur. Mêlant analyse et impressions subjectives, il se veut aussi une réflexion sur les pouvoirs et les spécificités du cinéma dans sa représentation évocatrice du monde extérieur autant qu'intérieur.
La deuxième partie, intitulée Suite fellinienne, témoigne des échos persistants des films trente ans après la mort du cinéaste, explorant quelques aspects révélateurs de sa vision du monde. L'ensemble se veut une synthèse de la relation passionnée de l'auteur avec l'oeuvre de Fellini. -
La grande vadrouille, de Gérard Oury
Jean-Max Méjean
- Gremese
- Les Films Selectionnes
- 4 Juin 2020
- 9782366772265
En 1966, le monde connaît de grands bouleversements : la France tourne le dos à l'OTAN, la révolution culturelle débute en Chine, l'Argentine est confrontée à un coup d'État militaire... Cette même année, Gérard Oury réalise La Grande Vadrouille, sans mesurer alors que son film allait rencontrer un succès aussi phénoménal et quasi planétaire, imposant définitivement le burlesque à la française et deux acteurs de génie, André Bourvil et Louis de Funès, qui s'amusent à forcer les traits de leurs "caractères" à la manière de la commedia dell'arte.
Entre farce et tragédie, un peu comme il le fera en 1973 avec Les Aventures de Rabbi Jacob, Gérard Oury raconte à sa façon une histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance, qui fait se rencontrer deux personnages que tout oppose : un maestro de l'Opéra de Paris, caricature d'Herbert von Karajan et de Sergiu Celibidache, autoritaire et prétentieux, et un petit peintre en bâtiment, timide et modeste. Le film se déroule en 1942 alors qu'un avion anglais est abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et atterrissent dans différents lieux de la capitale. En les aidant à passer en zone libre, nos deux civils bien franchouillards vont devenir malgré eux des héros de la Résistance.
Film haletant, plein de rebondissements et de facéties, La Grande Vadrouille, dont le titre ne va pas sans évoquer en creux le chef d'oeuvre de Jean Renoir, La Grande Illusion, parle aussi à sa façon de l'horreur de la guerre, mais sauve l'humanité par cette touche d'humour qui fait tout le sel de l'esprit du Schnorrer exprimant la force de l'humour juif qu'on avait vu à l'oeuvre dans Le Dictateur de Charlie Chaplin.
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Peu nombreux sont les livres consacrés au cinéma de Bruno Dumont et nous espérons que celui-ci pourra contribuer pour sa part à mieux faire connaître son oeuvre protéiforme et souvent polysémique. D'où l'intérêt aussi d'un ouvrage collectif mené ici par une dizaine de critiques et de chercheurs afin de tenter de mettre à jour le spectre irisé de son cinéma qui comporte certes des zones d'ombre, mais aussi des complémentarités lumineuses. Il est difficile de comprendre l'oeuvre de Bruno Dumont tant elle paraît à la fois limpide et ténébreuse, oscillant sans cesse de la gravité, voire de l'horreur, au burlesque et parfois au surnaturel, notamment par la lévitation et la religion. Mais sans doute faudra-t-il attendre le prochain film du réalisateur dont le tournage a commencé en octobre 2019 pour tenter de comprendre comment il pourrait se détacher de ses préoccupations purement ontologiques et esthétiques, puisque cette nouvelle oeuvre abordera le sujet des médias, et sera interprétée par des actrices professionnelles, plus exactement des stars, après notamment Juliette Binoche pour Camille Claudel, 1915 et aussi pour Ma Loute, en compagnie de Fabrice Luchini et Valeria Bruni-Tedeschi. Le film s'appellera Par un demi-clair matin, avec Léa Seydoux et Blanche Gardin. On risque d'être surpris encore une fois par Bruno Dumont, le cinéaste qui n'a pas froid aux yeux en ces temps bien ternes. (Jean-Max Méjean) Ouvrage collectif sous la direction de Jean-Max Méjean avec des textes de (par ordre alphabétique) : Gisèle Breteau-Skira, Roland Carrée, Jean-Paul Gavard Perret, Francis Guermann, Patrice Lajus, Jean-Jacques Manzanera, Jean-Max Méjean, Jean-Michel Pignol, René Prédal et Olivier Rachet.
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L'Atalante de Jean Vigo
Jean-Max Méjean
- Gremese
- Les Meilleurs Films De Notre Vie
- 30 Novembre 2017
- 9782366771367
La vie et l'oeuvre de Jean Vigo sont marquées par une fulgurance tragique. Le réalisateur qu'Henri Langlois a comparé à Rimbaud a eu une enfance placée sous le signe de la tragédie familiale (il n'a que 12 ans lorsque son père, l'anarchiste Almedeyra, meurt dans des circonstances dramatiques à la prison de Fresnes), et une jeunesse marquée par la maladie et les hospitalisations en sanatoriums. C'est l'art qui le sauva, d'abord la photo, puis le cinéma. Et c'est au cinéma qu'il vouera sa vie entière, une vie courte [puisqu'il s'éteindra à l'âge de 29 ans), mais intense.
En seulement cinq ans et quelque quatre films, dont un seul long-métrage, il marquera et influencera à jamais l'histoire du cinéma.
L'Atalante est le film de sa vie, le film de sa mort, un hommage libre et anticonformiste à la vie des mariniers et aux amours débutantes. Un chef-d'oeuvre reconnu, mais longtemps après la mort de son auteur.
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Cet ouvrage collectif veut surtout aborder le problème de la critique de cinéma en ce début de XXIème siècle. En cherchant à savoir ce qui pousse les critiques actuels à continuer à parler de cet art évanescent et quelquefois carrément mercantile, cet ouvrage tente de mieux appréhender l'utilité de la critique de cinéma par la bouche même de ceux qui l'analysent (philosophes, écrivains, professeurs, psychanalystes, critiques). Comment parler du cinéma, comment parler aussi des images qui le constituent oe
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Woody dans tous ses états
Jean-Max Méjean
- L'Harmattan
- Audiovisuel Et Communication
- 1 Janvier 2006
- 9782747597104
S'il y a de nombreuses biographies sur Woody Allen, rares sont les ouvrages critiques. En voici un qui accepte tous les points de vue, qu'ils soient dithyrambiques ou retenus, poétiques ou psychanalytiques, critiques, généralistes ou encore axés sur une seule oeuvre en particulier. Cet ouvrage tente de cerner diverses approches du célèbre cinéaste new-yorkais concernant la vision de la femme, de l'humour, de la culpabilité, du jazz, du couple, de la religion etc. bref, un Woody dans tous ses états se donnant et se refusant, mais toujours sincère et hyper-productif.
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(...) Alors, il a fallu se mettre au travail et tenter de donner une image de Georges Brassens en l'envisageant tout d'abord sous l'angle de son amour pour les animaux qui a été assez peu abordé dans la multitude des livres qui lui ont été consacrés. Et puis, ses proches, ceux qui l'ont bien connu, ceux qui l'adorent, ceux qui se sont inspirés de lui, celles et ceux qu'il a profondément aimés, tous les fameux copains de la chanson. Tout ceci sous la forme peut-être d'un inventaire à la Prévert mais concocté avec tendresse pour lui rendre hommage bien sûr, mais surtout pour continuer à perpétuer son souvenir dans le coeur des amoureux de la musique, de la poésie et des chansons d'une manière générale. (...)
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Sergueï Paradjanov, cinéaste, trublion et martyr
Jean-Max Méjean
- Jacques Flament
- Figures
- 15 Décembre 2016
- 9782363362919
Huit regards différents de cinéastes, critiques, universitaires et producteurs avec l'appui du Musée Paradjanov d'Erevan (Serge Avédikian, Artsvi Bakhchinyan, Krikor Hamel, Jean-Max Méjean, Gérald Morin, Gil Pressnitzer, Jean Radvanyi et Svetlana Sarkisyan) sur l'un des plus grands réalisateurs de l'ex-empire soviétique. De son vrai nom Sarkis Paradjanian, Sergueï Paradjanov est né le 9 janvier 1924 à Tbilissi en Géorgie d'une famille arménienne. Dans un entretien filmé quelques mois avant sa mort survenue le 20 juillet 1990 à Erevan (Arménie), il raconte d'ailleurs que le commerce où son grand-père vendait des tripes dans le village de Borbalo en Géorgie a été détruit pierre par pierre en une nuit. Dans d'autres plans du documentaire, il est filmé devant sa maison de famille en bois toute déglinguée à Tbilissi - Serge Avedikian la fera revivre dans son film, Le scandale Paradjanov. Sergueï Paradjanov déclarait notamment : « Je ne suis pas un dissident. Tout simplement un cinéaste maudit. Je ne plais pas. Je dérange. Je ne suis pas conforme. » Pour analyser son cinéma, il fallait s'adresser à un ensemble de spécialistes de son oeuvre pour mettre à jour à la fois son influence sur le cinéma mondial et son apport esthétique et révolutionnaire au cinéma soviétique alors très formaté. Cet immense pays a toujours ressemblé à un puzzle et il n'est pas étonnant qu'il ait fini par exploser à la fin des années 80. Difficile alors de se sentir Arménien et c'est la raison pour laquelle les quatre longs métrages que Paradjanov réalisa de 1964 à 1988 racontent des histoires complexes se situant soit en Arménie, soit en Géorgie, soit dans les Carpates, mettant en relation des religions et des traditions différentes, mais toujours soucieuses de préserver la tradition du conte, de l'oralité car ces films sont des récits qui font appel à un fonds profondément enraciné dans les âmes et les coeurs. Homme à la grande puissance créatrice, que l'emprisonnement ne pourra jamais brider, homme libre aussi, Paradjanov ne pouvait pas s'intéresser seulement à l'Arménie, comme si son imaginaire se devait de retourner aussi sur les lieux des pays d'Asie centrale, situés pour la plupart sur la Route de la Soie et qui forment malgré tout un immense ensemble culturel. Le cinéma de Paradjanov, tout comme celui de Fellini, entre de plain-pied dans les archétypes et son goût pour le conte en fait un des plus grands conteurs du cinéma mondial.
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Comment rendre hommage à l'un des plus grands poètes français sans devenir ennuyeux ou pédant ? Comment surtout retrouver la magie du verbe rimbaldien, parfaitement original, pour lui trouver quelques accointances avec le cinéma, cet art né presque au moment où s'éteignait le poète maudit ? Quelles furent les dernières pensées d'Arthur Rimbaud lorsque ses yeux se fermèrent à jamais, échappant à la boue de la guerre déjà en gestation, quelques années seulement avant l'invention du cinématographe ? Rimbaud si photogénique, tel un ange sulfureux reproduit maintes fois sur tous les murs de la ville comme une icône de la poésie alors que plus personne n'en écrit. Le silence l'entoure et il nous reste ses vers auxquels personne n'a jamais trop rien compris, orphelins que nous sommes de toute poésie. Nous reste aussi son visage moderne, à la beauté savante, immarcescible comme s'il était resté pour toujours cet adolescent poète de seize ans. Le livre tente d'aller sur les traces du poète, et dans sa vie, ses poèmes et ses voyages, et dans les transmutations que lui fait subir le cinéma, cet art forain.
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Almodovar, les femmes et les chansons
Jean-Max Méjean
- L'Harmattan
- Audiovisuel Et Communication
- 24 Mars 2011
- 9782296543812
C'est un secret pour personne : Pedro Almodóvar est, entre autres, passionné par les femmes et par la musique, et notamment les chansons. Il fallait se pencher sur son oeuvre par le biais de celles qui l'ont inspiré, qu'il s'agisse des femmes (et elles foisonnent actrices, inconnues, chanteuses, et jusqu'à sa propre mère), des chansons ou des musiques inoubliables pour illustrer ses films, rejoignant à ce point les maîtres comme Fellini avec Nino Rota ou Alfred Hitchcock avec Bernard Herrmann.