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Catherine Larrère
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Écoféminisme : le mot, longtemps peu connu en France, suscite désormais un grand intérêt. Il fait également l'objet de critiques. Des féministes s'inquiètent d'un amalgame des femmes et de la nature, et du risque d'essentialisme qu'il comporte. Des écologistes ne voient pas pourquoi les femmes seraient plus portées à s'occuper d'une écologie qui est l'affaire de tous.
On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature. Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au coeur de toutes les formes d'écoféminisme. -
Le pire n'est pas certain
Catherine Larrère, Raphaël Larrère
- Premier Parallele
- Poche
- 19 Octobre 2023
- 9782850611964
La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient. En entrant dans l'ère de l'Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde.
La science de l'effondrement, ou collapsologie, affirme que la catastrophe est inévitable et qu'il ne nous reste plus qu'à nous y préparer. Il nous faut accepter la chute, que l'on s'en désespère ou que l'on y trouve une jouissance coupable. Autrement dit, il n'y a pas d'alternative - comme le disait en son temps Margaret Thatcher.
Or il y a une alternative. Il y en a même de très nombreuses, car ailleurs la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques. Le catastrophisme, cette construction récente qui touche les classes moyennes occidentales, c'est un récit du Tout , un récit dépolitisé qui nous encourage à nous prendre en charge de manière privée. Or, c'est en politisant l'écologie et en adoptant un point de vue local que nous verrons se rouvrir les possibilités d'action, dans leur pluralité. C'est ainsi que nous éviterons la catastrophe - car elle est évitable.
Une réhabilitation de la politique contre le défaitisme ambiant.
Philosophie Magazine Un plaidoyer pour l'action politique.
Thomas Snegaroff, France Info Un ouvrage subtil et tranchant ; à lire et à méditer d'urgence en ces temps troublés !
Écologie et politique -
Du bon usage de la nature : pour une philosophie de l'environnement
Catherine Larrère, Raphaël Larrère
- Flammarion
- Champs Essais
- 2 Février 2022
- 9782080268761
On nous dit que la nature n'existe plus:de part en part intelligible, la voici enfin totalement maîtrisée. Et après? Parvenons-nous à enrayer l'érosion de la biodiversité? Arrivons-nous à endiguer le réchauffement climatique? Et s'il s'agissait moins de choisir entre l'homme et la nature que de comprendre à quelles conditions un nouveau naturalisme est aujourd'hui possible?L'ambition de ce livre est de réexaminer les termes d'un débat dont la violence masque les enjeux. Chemin faisant, de l'histoire de la philosophie à l'analyse des politiques modernes de protection de la nature et de prévention des risques, Catherine et Raphaël Larrère posent les jalons d'une nouvelle vision de la nature.Une nature en devenir dans laquelle l'homme pourrait s'inscrire sans dommage et préserver ainsi sa demeure.Au-delà de l'opposition entre naturalisme et humanisme, ils en appellent ainsi à un bon usage de la nature, un usage écocentré.
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Penser et agir avec la nature : une enquête philosophique
Catherine Larrère, Raphaël Larrère
- La Decouverte
- Poche Sciences Humaines
- 14 Juin 2018
- 9782348036279
Que signifie " protéger la nature " ? Répondre à cette question concrète, urgente, suppose d'affronter une question proprement philosophique. Car la notion même de " nature " ne va plus de soi. On a pris l'habitude d'aborder l'environnement à partir des oppositions entre nature et culture, naturel et artificiel, sauvage et domestique, que la globalisation de la crise environnementale a effacées : le changement climatique remet en cause la distinction traditionnelle entre histoire de la nature et histoire humaine.
Ces oppositions tranchées n'ont plus lieu d'être, mais leur effacement ne signifie pas pour autant le triomphe de l'artifice. On peut continuer à parler de " nature " et même en parler mieux, parce qu'il n'y a plus à choisir entre l'homme et la nature, mais plutôt à se soucier des relations entre les hommes, dans leur diversité, et la diversité des formes de vie. Que l'on s'intéresse à la protection de l'environnement, aux techniques ou à la justice environnementale, cet ouvrage montre qu'il est possible de concilier le souci de la nature, la diversité des cultures et l'équité entre les hommes ; et qu'il existe aussi des manières d'agir avec la nature et pas contre elle. -
Créer la vie à partir de rien, éradiquer définitivement certaines espèces, annuler le vieillissement, faire travailler des nano-machines à notre place...
Il y aurait de quoi être effrayé par les ambitions des nanotechnologies et de la biologie de synthèse, de ces apprentis- sorciers qui semblent avoir déclaré «mort à la vie». A écouter les promesses de ces nouvelles technologies, on peut penser que détenir une telle puissance, c'est s'exposer à des catastrophes de même ampleur.
Mais ces promesses technologiques ont-elles la moindre consistance ?
Les espoirs technophiles ne sont pas le revers des angoisses technophobes ? Les nanotechnologies ont beaucoup promis, surtout dans le domaine de la santé, mais qu'ont-elles produit ? Les promesses technologiques cherchent surtout à aspirer dans leurs bulles ceux qui y croient, pour attirer les crédits.
Par-delà les promesses et les peurs, ce livre propose de replacer ces technologies dans leur contexte, afin de saisir les transformations du monde social qu'elles sont susceptibles d'apporter. Y compris dans leur contexte naturel, car la technique est un mode de relation essentiel à la nature.
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Penser l'anthropocène
Rémi Beau, Catherine Larrère
- Presses De Sciences Po
- Academique
- 1 Mars 2018
- 9782724622102
Nous ne sommes pas dans une crise passagère, nous n'affrontons pas un problème sectoriel, nous nous trouvons dans une situation qui a globalement changé, et le changement est massif, durable et peut-être, à l'échelle humaine du moins, irréversible.
Nous avons changé d'époque. C'est ce qu'indique le mot anthropocène : il nomme notre situation actuelle, qualifiée, dans sa globalité, par la place que les humains occupent sur Terre.
En novembre 2015 s'est tenu au Collège de France un colloque international intitulé « Comment penser l'anthropocène ? » qui entendait mettre en lumière l'engagement intellectuel de la communauté de la recherche face au changement global. Tout l'enjeu de ces recherches réside dans leur capacité à produire des connaissances sur ces dynamiques, que cela soit pour en retracer l'histoire, pour en saisir les effets sociaux et écologiques actuels ou pour penser les moyens juridiques et politiques de s'y adapter et infléchir les tendances lourdes dont elles sont le moteur.
Une quarantaine de chercheurs d'horizons disciplinaires et géographiques variés y ont été invités à débattre de cette notion qui déstabilise les sciences humaines et sociales en ce début de XXI e siècle. Issu de ce colloque, ce livre propose un panorama sans équivalent des pensées actuelles sur l'anthropocène.
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Les inégalites environnementales
Catherine Larrère
- PUF
- Laviedesidees.fr
- 18 Janvier 2017
- 9782130650713
Si les problèmes environnementaux sont devenus globaux, ils menacent les humains de manière inégale. Les différentes populations sont inégalement frappées par les pollutions et différemment exposées aux risques environnementaux.
Ces inégalités environnementales, qui recoupent très largement les inégalités sociales, sont assez peu étudiées :
Il suffit de consulter les différents atlas des inégalités socio-économiques pour constater qu'elles n'y figurent pas. L'inégale exposition aux risques environnementaux pose pourtant d'autant plus de problèmes de justice que ceux qui y sont le plus exposés sont souvent ceux qui y ont le moins contribué. La question est donc celle d'une articulation à construire entre l'environnemental et le social.
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Les Philosophies de l'environnement
Catherine Larrère
- PUF
- Philosophies
- 1 Novembre 1998
- 9782130484028
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L'anthropocène : une époque pour les transitions ?
Catherine Larrère, Philippe Sabot
- Pu Du Septentrion
- 6 Janvier 2022
- 9782757435571
Au début des années 2000, la notion d'Anthropocène a été avancée pour désigner une nouvelle époque de l'histoire de la Terre, marquée par les transformations profondes et irréversibles induites par les actions humaines sur l'environnement. C'est également au début des années 2000 que, pour caractériser les changements rendus nécessaires par les dégradations écologiques, plutôt que de « développement durable », on s'est mis à parler de « transition écologique ». Que veut-on dire par là ? Quels changements désigne-t-on ? Et pourquoi parle-t-on parfois plutôt de « transition énergétique » ? Dans cette conférence dialoguée, Catherine Larrère aborde ces différentes interrogations en parcourant les étapes de constitution de la question écologique telle que nous la connaissons aujourd'hui et en soulignant que le problème majeur auquel nous sommes désormais confrontés concerne bien la dynamique de transformation des relations entre l'homme et son environnement, mais surtout le rythme de cette transformation et les moyens de le contrôler.
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Trois essais sur l'éthique économique et sociale
Christian Arnsperger, Catherine Larrère, Jean Ladrière
- Quae
- Sciences En Questions
- 3 Mai 2010
- 9782738009487
Après avoir brossé un panorama des fondements de l'éthique économique et sociale, Christian Arnsperger ébauche une analyse inspirée du fonctionnement de la société économique moderne. Catherine Larrère nous invite, pour sa part, à replacer la nature comme médiatrice entre les deux ordres rivaux de l'éthique et de l'économie, pour en faire une demeure accueillante et durable. D'où vient l'inflation contemporaine de la demande d'éthique ? Dans un troisième essai, Jean Ladrière nous livre sa réponse : de l'inefficacité de nos normes usuelles face à l'artificialisation croissante du monde par la science et la technique.
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L'éthique de la vie chez Hans Jonas actes du colloque international...
Catherine Larrère, Eric Pommier, Collectif
- Editions De La Sorbonne
- La Philosophie A L'oeuvre
- 20 Juin 2013
- 9782859447441
Les actes de ce colloque international sont une contribution importante à l'application de la philosophie de la vie de Hans Jonas aux problèmes éthiques dans le domaine des biotechnologies et de l'environnement. L'ensemble de ce volume est construit autour de trois grands thèmes : l'éthique jonassienne de la vie ; le statut de la responsabilité pour les générations futures dans la pensée de Jonas ; la mise au travail de la pensée jonassienne dans des débats d'éthique appliquée.
La présentation permet d'allier des points de philosophie fondamentale (éthique de la discussion/éthique de la responsabilité, approche transcendantale/ontologique) vers des problèmes d'éthique appliquée (naissance, mort, modifications biotechnologiques...), en passant par une confrontation entre les grands auteurs contemporains de Jonas (Appel, Heidegger, Arendt...).
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1748. l'annÉe de "l'esprit des lois"
Catherine Larrère, Catherine Volpilhac-auger
- Honore Champion
- Les Dix-huitiemes Siecles
- 9 Septembre 1999
- 9782745301130