Au même titre que celle de Picasso, l'oeuvre de Joan Miró, par sa liberté créatrice et son iconoclasme latent, occupe au XXe siècle une place inédite qui lui confère la stature du mythe et l'élève au rang de l'universalité.
Ancrée dans la terre catalane de son enfance, elle voit le jour dans les années 1910 avec les peintures dites « détaillistes » de Montroig, scènes réalistes et paysannes qui retiennent la leçon de l'art naïf et du cubisme naissant.
Miró connaît la consécration au milieu des années 1920 avec ses « peintures de rêve » dont la magie poétique séduit les surréalistes tels que Robert Desnos et Michel Leiris. Posant un regard tantôt émerveillé, tantôt plus sombre sur le monde qui l'entoure, Miró donne progressivement corps à ce que son biographe, le poète Jacques Dupin a élégamment quali²é de « Mirómonde ».
À partir de 1954, l'installation à Palma de Majorque marque un nouveau tournant dans l'oeuvre de Miró. Dans cette période de créativité intense, sa peinture se métamorphose, devient de plus en plus gestuelle, directe et n'est pas sans évoquer les «¨Peintures sauvages» nées dans les années 1930 dans le contexte de la montée du nazisme.
Portant sur un ensemble de près de 90 oeuvres réalisées dans les années 1960-1970, la dernière période de création de l'artiste est particulièrement bien représentée dans les collections du Musée national d'art moderne/Centre Pompidou.
Antoni Gaudí est l'architecte catalan le plus international et un artiste complexe qui a réalisé ses oeuvres en un moment très particulier de l'histoire de Barcelone, de la Catalogne et de l'architecture internationale. Juan José Lahuerta, directeur de la Chaire Gaudí, explique en détail ce contexte pour pouvoir comprendre l'architecte en toute sa richesse et sa complexité. Ce livre offre aussi une chronologie comparée dépliable avec "Le temps de Gaudí".
Juan José Lahuerta's Columns of Smoke series offers bold new readings of modernity and its key figures while redefining the connections between architecture, ornamentation, and the portrayal of both in print media. The third volume focuses on the Spanish architect Antoni Gaudí (1852-1926), whose spectacular fin-de-siècle bohemian modernism stood in revolutionary contrast to the leading approaches of the day.
With the rise of Le Corbusier's modern style of architecture in the early twentieth century, architects who favored ornamentation and a strong bond with nature, like Gaudí, were relegated to the sidelines. Lahuerta draws on first-hand documents, many previously unpublished, to show that Gaudí, far from being the isolated eccentric seen in other accounts, was keenly aware of the major theories and works of his time and cleverly used industrial processes to produce ornamental details that appear today to be almost handmade. Equally impressive was Gaudí's ability to capitalize on his fame once in the public eye, as both the architect and his buildings appeared in illustrations in the popular press. His influence on avant-garde artists like Salvador Dalí, who admired the edible appearance of Gaudí's Casa Milà in Barcelona, and Pablo Picasso, who was fascinated by the eroticism of the Casa Batlló, attests to the architect's impact far beyond his field.
Richly illustrated with rare images from a variety of sources, this highly visual take on Gaudí is also a spirited commentary on the roots of modernism more generally. Entertaining and perceptive, Antoni Gaudí challenges us to reconsider what we thought we knew about this pioneering architect and his distinctive work.
Antoni Gaudi est l'architecte catalan le plus international et un artiste complexe qui a réalisé ses oeuvres en un moment très particulier de l'histoire de Barcelone, de la Catalogne et de l'architecture internationale. Juan José Lahuerta, directeur de la Chaire Gaudi, explique en détail ce contexte pour pouvoir comprendre l'architecte en toute sa richesse et sa complexité. Ce livre offre aussi une chronologie comparée dépliable avec Le temps de Gaudi.
