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Prix
Claire Maingon
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Sculpteur prolifique, Raymond Delamarre (1890-1986) a exprimé, de la médaille au monumental, sa quête d'une statuaire épurée, aux formes élégantes à travers soixante années de création. Grand Prix de Rome en 1919, il est propulsé avec éclat dans l'entre-deux-guerres. L'Exposition internationale de 1925 est le premier pas d'une collaboration féconde avec Michel Roux-Spitz, qui les mènera à la réalisation du célèbre Monument à la défense du canal de Suez et au décor de la façade de la chapelle du CHU de Nantes. Lors de l'Exposition coloniale de 1931, il s'illustre en réalisant quatre Béatitudes et un Sacré-Coeur. Les allégories de cet artiste du sacré, comme du profane - Paris, Ville lumière pour l'Exposition universelle de Bruxelles, Arts et monuments régionaux pour le paquebot Normandie, Les Connaissances humaines pour le palais de Chaillot, surplombant aujourd'hui encore la place du Trocadéro -, exaltent le savoir scientifique et culturel français. Engagé dans la reconstruction d'après 1945, il pare de bas-reliefs l'hôtel de ville de Grand-Couronne, l'hôtel des Postes de Louviers ou encore le centre des chèques postaux de Dijon. Ses sculptures redonnent de l'élan aux lycées de Brest, Perpignan et Fort-de-France. Ardent créateur de la période Art déco, il répond à des commandes privées, dont Mowgli restera la plus marquante, tant par l'originalité que par la richesse de sa composition.
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Ciels impressionnistes
Claire Maingon, Christian Foutrel
- Éditions des Falaises
- Art
- 10 Mai 2024
- 9782848116426
Les ciels impressionnistes sont connus pour le rendu de la lumière dans les différentes saisons et heures de la journée : ciels d'orage, ciels nuageux ou clairs, dans la campagne, à la mer ou à la ville. Christian Foutrel capte cette lumière dans ses clichés en Normandie ou ailleurs, en s'inspirant des tableaux des peintres impressionnistes.
On analyse tout particulièrement :
- Monet (peintre des la lumière - le ciel et la lumière).
- Boudin (peintre des ciels - le ciel et la mer).
- Van Gogh (peintre de la nature - le ciel dans l'infinie des champs).
- Pissarro (peintre des villes - le ciel dans la ville).
Tout ciel n'est-il pas, par essence, impressionniste ? Sur les côtes normandes, dans les villes, dans la campagne, sur la Seine ou la Marne, Boudin, Monet, Sisley, Renoir, ont capté la puissance et la beauté de l'infini du ciel, le ballet des nuages, la menace sublime d'un orage. L'oeil du photographe peut-il égaler celui du peintre ? Cet ouvrage ouvre le dialogue entre le regard des impressionnistes et celui de Christian Foutrel, photographe contemporain, chasseur d'impressions en quête de beauté et de poésie. -
Edgar Degas, dans l'intimité des femmes
Claire Maingon
- Éditions des Falaises
- Art
- 24 Mars 2023
- 9782848115788
Exposition au musée d'Orsay du 28 mars au 23 juillet 2023.
Édouard Manet (1832-1883) et Edgar Degas (1834-1917) sont tous deux des acteurs essentiels de la nouvelle peinture des années 1860-80. Cette exposition, qui réunit les deux peintres dans la lumière de leurs contrastes, oblige à porter un nouveau regard sur leur réelle complicité. Avant et après la naissance de l'impressionnisme, ce qui les différencia ou les opposa est plus criant encore. De formations et de tempéraments dissemblables, ils ne partagent pas les mêmes goûts en littérature et en musique. -
Peintre de la mélancolie, de la solitude et de l'angoisse mais aussi peintre de l'âme, Edvard Munch est l'un des grands noms de l'art moderne. Le Cri (1893), son chef-d'oeuvre, est aussi célèbre que la Nuit étoilée (1889) de son contemporain Van Gogh, artiste génial et torturé auquel il est parfois torturé. Munch aurait bien pu finir comme ce dernier. Constamment au bord de l'abîme, il traverse la vie en étant marqué par le deuil, poursuivi par la maladie et l'insécurité. Le peintre norvégien doit aussi affronter l'imncompréhension du public, parfois le scandale. Rejetant le naturalisme, Munch s'inscrit dans la mouvance expressionniste et symboliste. Peintre littéraire (parfois rapproché d'Ibsen), filant des thèmes obsessionnels, Munch est un brillant coloriste, d'un rare intensité psychologique. Exprimant ses émotions profondes, il fait de son art un véritable outil de catharsis, "un examen de conscience et une tentative de comprendre (ses) rapports avec l'existence".
Cet ouvrage abordera la mélancolie exprimée par Munch à travers son oeuvre peint et gravé, ses relations à l'expression de la sensualité et l'érotisme féminin (souvent teinté d'angoisse), ses paysages lyriques et parfois violents. -
Alfred Janniot, monumental
Emmanuel Bréon, Victorien Georges, Claire Maingon
- Norma
- 6 Mai 2022
- 9782376660576
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Les chefs-d'oeuvre du patrimoine érotique ; peintures, sculptures, décors, lieux, monuments...
Claire Maingon
- Beaux Arts Éditions
- 18 Septembre 2019
- 9791020405340
Existe-t-il un patrimoine du sexe et du licencieux, des formes artistiques et architecturales remarquables ou insolites traitant de la sexualité et de ses moeurs ? Nos musées, comme le territoire, en sont pleins ! Cet ouvrage propose de découvrir la manière dont la sexualité, ses symboles et ses représentations, habitent l'histoire de nos richesses patrimoniales françaises et abordant trois univers : celui des musées, des territoires et de la nuit. À chacun de ces espaces, réels ou imaginaires, correspond un regard.
À l'intérieur de chacun de ces thèmes, la progression se voudra chronologique, en abordant les exemples des plus anciens aux plus récents. L'analyse des oeuvres se combinera avec une réflexion sur leur valeur patrimoniale : quelles polémiques ont-elles soulevées, quels débats ? Comment furent-elles regardées par le passé et quelle est leur place aujourd'hui ? L'ouvrage présentera aussi des focus, permettant d'analyser en profondeur une oeuvre et de la replacer dans son contexte historique ; et des récits nous mettant dans les pas d'écrivains ou d'artistes qui ont commenté, saisi l'importance de ce patrimoine de l'érotisme et du licencieux.
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L'oeil en rut : art et érotisme en France au XIXe siècle
Claire Maingon
- Norma
- 19 Novembre 2021
- 9782376660491
Nudité, lascivité, sensualité, provocation, impudeur, ou obscénité. Durant le XIXe siècle, l'érotisme prend une place nouvelle dans la culture visuelle occidentale, notamment grâce à l'essor de procédés de reproduction tels que la photographie, la presse ou la lithographie.
Ce genre est principalement produit par des artistes masculins, à destination d'un public qui l'est aussi.
La littérature fantasme sur les rapports amoureux entre les peintres et leurs modèles, la photographie de nu devient un enjeu commercial, le réalisme dévoile la crudité du corps et les dessinateurs ne cessent de croquer les impudeurs de la femme.
Fruit d'une recherche longue et méticuleuse cet ouvrage revient sur les grandes réflexions menées sur le thème de la nudité dans le champ de l'histoire de l'art et de l'histoire des sensibilités. Il étudie la réception de cette nudité en France, en s'appuyant des sources documentaires et iconographiques renouvelées (oeuvres méconnues, dessins et photographies, journaux et revues, ouvrages, archives, textes de lois) et permet de mieux comprendre cette histoire de l'art érotique du xixe siècle, longtemps pérennisée par le seul goût de la description.
En replaçant les oeuvres dans leur contexte, en comparant les expressions et les esthétiques, et étudiant la culture visuelle du temps, Claire Maingon ouvre de nouveaux champs de réflexion, tout en permettant de faire découvrir des artistes méconnus ou oubliés tels que Broc, Gavarni, Makart, Beaumont, Dubufe, Galimard, Ranft, Eakins ou Lambeaux, aux côtés des grands noms de l'histoire de l'art du xixe siècle, David, Ingres, Delacroix, Courbet, Manet, Rodin, Gérôme, Falguière, Forain, Gervex.
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Cet ouvrage invite à redécouvrir des chefs-d'oeuvre, des tableaux ou sculptures moins connus, des esquisses oubliées, ayant fait l'objet de condamnations ou de mises à l'index. De Titien à Manet et Picasso, de Praxitèle à Rodin et aux grands noms de l'art contemporain, de multiples oeuvres attachées à la représentation de la sexualité, de la sensualité, de l'impatience exaspérée du désir, du commerce des corps ont été sujettes aux rejets, aux commentaires acerbes, aux critiques les plus dures. Ce sont autant d'histoires et de scandales que dévoile Claire Maingon.
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La souffrance et la gloire ; culte des morts et du martyre de la Révolution à Verdun
Michel Biard, Claire Maingon
- Vendemiaire
- Chroniques
- 8 Novembre 2018
- 9782363583116
« La République nous appelle,/Sachons vaincre ou sachons périr ! » Ces paroles du « Chant du départ » révolutionnaire pourraient, un siècle plus tard, être reprises par les Poilus de 1914. Car les troupes qui se sont fait décimer dans les tranchées de Verdun avaient hérité de 1789 une profonde culture du sacrifice.
Agonisants encourageant leurs camarades à continuer le combat, enfants invités à devenir des héros... Une véritable propagande d'État, nourrie de récits légendaires, de cérémonies commémoratives et de toute une imagerie d'Epinal, a vu le jour dès les premiers combats de la République, en 1792. Elle a durablement façonné l'imaginaire national, dans un culte de la souffrance qui s'est perpétué en 1914-1918, et dont les monuments aux morts témoignent avec une force pathétique.
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Prévert s'écrie « Quelle connerie la guerre ! » dans son célèbre poème Barbara. Mais la guerre, nourrie par la pulsion de mort qu'a théorisée Freud, est aussi ce « fait social total?» analysé par Marcel Mauss, qui bouleverse et stimule tous les plans de la société, y compris la création artistique. Cet ouvrage vise à analyser les quatre réponses principales de l'art et des artistes à la guerre, à travers les temps?: la représentation de la guerre en tant qu'événement historique, l'usage des arts dans la guerre à des fins de propagande ou de protection, l'art comme expression marquante du refus ou de la dénonciation de la guerre, et, enfin, la création d'une mémoire artistique de la guerre pour les périodes de paix.
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Le Musée invisible : Le Louvre et la Grande Guerre (1914-1921)
Claire Maingon
- Pu De Rouen
- 17 Mai 2016
- 9791024005959
Musée invisible, mis en caisses pendant la première guerre mondiale, le Louvre s'est dissimulé aux yeux du monde pendant quatre ans. L'histoire de cet exil est méconnue, tout comme celle des hommes qui l'ont rendu possible. Paul Jamot, conservateur du musée, a veillé à la préservation des collections nationales remisées dans l'église des Jacobins, à Toulouse. Ce livre raconte son histoire, aux cotés de la Joconde, icône instrumentalisée dans la propagande de guerre, au même titre que la Victoire de Samothrace, dont l'image a participé au mythe patriotique soutenant l'effort de la France en guerre.
Cet ouvrage revient sur le contexte de l'art à Paris pendant la première guerre mondiale. Bien qu'absentes au regard du public, les oeuvres majeures du Louvre ont continué à nourrir l'imaginaire des artistes (Picasso notamment) et seront remises en valeur dans une présentation nouvelle des collections, qui inaugure l'histoire du Louvre au xxe siècle. -
Sculptures n.10 : Sculptrices
Claire Maingon, Thierry Dufrêne, Colelctif
- PU de Paris Nanterre
- Sculptures
- 10 Janvier 2024
- 9782840165347
Le dixième numéro de la revue Sculptures consacre ses pages aux sculptrices du xixe au xxie siècle. Quels furent leur parcours, leurs pratiques ? Comment ont-elles existé au sein d'une histoire de l'art volontiers dominée par les artistes masculins ? Quelle est leur place aujourd'hui dans l'historiographie de la sculpture ?
Le dixième numéro de la revue Sculptures consacre son thématique aux sculptrices. Longtemps discriminées ou invisibilisées dans l'historiographie, elles prennent enfin leur place dans l'histoire. Interrogeant les préjugés qui les ont entourées (la sculpture étant prétendument un art viril), visitant la diversité de leurs parcours et de leurs pratiques, les auteurs du présent numéro mettent en lumière leur importance dans l'histoire de la sculpture. De Sarah Bernhardt à Clara Westhoff, Germaine Richier ou Nancy Fried, des médailleuses, exposantes aux sculptrices voyageuses, nous proposons aux lecteurs de partir à la rencontre ou la redécouverte d'artistes du xixe au XXIe siècle.
Ont contribué à ce thématique : Eva Belgerbi, Léa Jauregui, Lucie Montassier, Clémence Rinaldi, Katia Schaal, Florent Allemand, Laurence Goux, Alexandra Waszak, Clément Bassole, Elsa Dos Santos, Ariane Coulondre, Marina Mazze Cerchiaro, Léna Lévy. -
In the 19th century, many European painters went beyond a merely fantasized East, and reached its very essence: they witnessed the authentic beauty of Eastern light, suffered the desert's harshness and felt the strength of ancestral traditions. From Egypt to Algeria, from the Sahara to Palestine, artists such as Ernst, Deutsch, Hamdi Bey, Fromentin, Berchère, Bridgman, Ziem, Gérôme, Corrodi, Dinet and Majorelle were fascinated by the atmosphere, the colors and the customs of a cradle of civilization. They zealously reproduced its landscapes, architecture, decorative arts and genre scenes, becoming the privileged forebears of a movement which captured an exotic dreamland, and contributing to an enrichment of the golden age of Orientalism.
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Les cahiers du muma Tome 8 ; .Jacques Emile Ruhlmann ; le meuble à fards
Florence Camard, Claire Maingon, Virginie Delcout
- Somogy
- 31 Décembre 2011
- 9782757204955
Le meuble à fards, pièce majeure des collections du MuMa, est un chef-d'oeuvre de Jacques Émile Ruhlmann (1879-1933), le plus grand décorateur français des années 1920-1930, associé, pour la plaque de serrure ciselée, au sculpteur Alfred Janniot, l'auteur des grands reliefs du palais des Colonies.
Le fonds Art déco du MuMa, constitué essentiellement dans les années 1970 autour du lien particulier de la ville du Havre avec les grands chantiers décoratifs des paquebots transatlantiques, l'Île-de-France et le Normandie, réunit des artistes qui furent souvent des collaborateurs de Ruhlmann : Jean Dunand, Jean Dupas, Eugène Robert Poughéon...
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Le patrimoine s'en va-t-en guerre, 1914-1918
Jean-marc Hofman, Claire Maingon
- Norma
- 11 Mars 2016
- 9782915542806
De 1914 à 1918, le patrimoine français détruit ou dévasté par les ravages de la guerre est sacralisé et devient un réel instrument de propagande.
Moins d'un an après les destructions emblématiques de Louvain et de Reims (août-septembre 1914), Paris est le théâtre de spectaculaires expositions à visée de propagande antigermanique fondées sur l'exaltation du patrimoine architectural et artistique meurtri.
L'une des premières manifestations a lieu au printemps 1915 au Trocadéro, au sein du musée de Sculpture comparée. Elle montre des photographies de monuments dévastés, exposés à proximité des moulages en plâtre de monuments historiques estampés avant guerre, ultimes témoignages des originaux partiellement ou entièrement détruits. Ces moulages sont valorisés au moyen d'une signalétique au message accusateur : « Sculptures détruites par les Allemands. » L'année suivante, le musée du Petit Palais organise une autre manifestation explicitement intitulée « Exposition d'oeuvres d'art mutilées ou provenant des régions dévastées par l'ennemi ». Dans une scénographie dantesque, des statues décapitées, estropiées et des fragments d'architectures déchiquetés par les bombes lancées sur Verdun, Arras ou Dunkerque s'offrent aux visiteurs comme autant de stigmates de la « fureur du vandalisme allemand ». L'objectif avoué de ces manifestations était d'inspirer « plus de colère encore contre l'envahisseur et présenter des témoignages directs du vandalisme ».
Ces expositions furent l'incarnation d'une propagande destinée tant à toucher chaque foyer français qu'à convaincre les pays neutres de s'engager. Elles constituèrent en ce sens de véritables armes idéologiques.
À travers des caricatures, des photographies et des illustrations, l'exposition et le livre retracent cette mise en scène des destructions de monuments et la diabolisation de la Kultur. Elles permettent d'appréhender la diversité avec laquelle les antagonismes culturels furent représentés en France et dans les pays alliés.
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Sculptures ; études sur la sculpture ; XIXe-XXie siècles
Claire Maingon, Collectif
- Pu De Rouen
- 7 Octobre 2014
- 9791024001852
Sculptures est la première revue universitaire en France consacrée exclusivement à la sculpture, du XIXe siècle à nos jours. Elle est composée d'une partie thématique, d'une partie varia, de comptes rendus d'expositions, de colloques ou de livres et propose un calendrier des expositions. Sa parution est annuelle. De grand format, abondamment illustré, chaque numéro montre les oeuvres des artistes et valorise les textes des critiques. La partie thématique de cette première livraison est intitulée « Sculpture et performance »: il s'agit, dans une perspective très originale, de confronter la sculpture avec une pratique essentielle de l'art contemporain.
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L'âge critique des salons : 1914-1925 ; l'école francaise, la tradition et l'art moderne
Claire Maingon
- Pu De Rouen
- 14 Juin 2014
- 9791024001050
Les salons ont une importance essentielle dans l'histoire de l'art français. Dans ces expositions qui réunissent des milliers d'artistes, rivalisent l'art officiel, académique, et l'art moderne. À travers le prisme des salons, c'est toute l'évolution de l'école française, de la Grande Guerre à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, qui est présentée ici. Il s'agit d'une époque de rupture, imposée par les circonstances. Le réalisme connaît alors une crise, le classicisme, un nouvel âge d'or. Aux salons des Artistes français et de la Nationale des beaux-arts, au Salon d'automne, à ceux des Artistes indépendants et des Tuileries, se révèlent la nécessité de penser l'oeuvre d'art au seuil d'une nouvelle ère historique et artistique. Les artistes modernes (Léger, Picabia, Matisse...), tout comme les plus traditionnels qu'ils côtoient (Landowski, Maurice Denis...), concourent à rénover la tradition française et à préparer l'art de l'après-guerre. Cet ouvrage, qui fait sa place à la sculpture commémorative, exposée aux salons comme oeuvre d'art et non comme monument, et montre les conséquences de la Grande Guerre sur le monde des artistes et sur l'esthétique académique et moderne, renouvelle l'approche de l'art de l'entre-deux-guerres.
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Modernité sacrée : Aspects du renouveau de l'art sacré en Normandie (1920-1960)
Claire Maingon
- Pu De Rouen
- 4 Juillet 2017
- 9791024007670
Auguste Perret, Georges Braque, René Lalique, Charles Décorchemont, Raymond Delamarre, Max Ingrand...: tous ces artistes ont participé en Normandie au renouveau de l'art sacré dans la première moitié du XXe siècle. Le patrimoine religieux normand est en effet très riche durant cette période, synonyme d'émergence de la modernité dans les arts comme dans l'architecture. Loin de se résumer uniquement aux églises de la reconstruction, ce patrimoine se révèle multiforme et marqué de multiples influences stylistiques. Cet ouvrage, rédigé par des spécialistes du patrimoine et des chercheurs, abondamment illustré, propose au lecteur de découvrir les grands chantiers de cette époque. Du bâtiment au vitrail, du décor à l'objet, il investit tous les champs de la création pour dresser le portrait d'une Normandie inédite, entre tradition et modernité.
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Mains coupées sur paupières closes : Blessures, mutilations subies et sublimées des artistes en guerre (1914-1930)
Claire Maingon
- Pu De Rouen
- 20 Novembre 2018
- 9791024011424
Les conséquences de la Grande Guerre sur les sociétés européennes sont bien connues: des millions de morts, mais aussi quantité de soldats blessés et de mutilés... La guerre a laissé des traces persistantes dans les chairs.
Que nous disent les images de ces hommes blessés jusqu'au tréfonds d'eux-mêmes? Existe-t-il une iconographie officielle de la blessure? Quels messages intimes offrent à notre mémoire les artistes enrôlés et souvent blessés sous l'uniforme? Certains ont été acteurs, d'autres témoins. Tous nous livrent une vision de la guerre qui nourrit un champ historiographique en plein développement, celui de la culture de guerre. Le peintre et le sculpteur, touchés dans leur chair, ont dû parfois réapprendre leur métier, en s'adaptant à un handicap nouveau.
Cet ouvrage propose également une réflexion autour d'un thème iconographique et littéraire, celui de la main coupée, en écho au roman de Blaise Cendrars paru en 1946. Image fondatrice, la main coupée devient un symbole du corps martyr, central dans les oeuvres de propagande. Place est aussi faite à la question de la prothèse et de l'artificialité, envisagée du point de vue de l'esthétique et de l'iconographie. -
Sculptures n.9 : sculpture et architecture. sens dessus dessous
Thierry Dufrêne, Claire Maingon
- PU de Paris Nanterre
- Sculptures
- 16 Février 2023
- 9782840165057
Les contributions de ce numéro centré sur la sculpture et l'architecture sens dessus dessous se concentrent sur le travail sur la dualité architectural et sculptural. Les textes abordent différents artistes d'époques et de régions diverses.
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Terre d'inspiration et d'expérimentation, Rouen a attiré de nombreux artistes à la recherche de motifs nouveaux. Monet a transformé la Cathédrale en icône artistique en la peignant dans toutes les heures de la journée, Pissarro a été fasciné par l'industrie ascendante et les chantiers portuaires, tandis que Gauguin se tourne vers la nature et sa famille.
On appelle Rouen capitale de l'impressionnisme, en effet la mythique cathédrale, les ruelles, les ponts, les boucles de la Seine, les sites peints par les Impressionnistes sont nombreux. On y ressent encore une lumière changeante, des couleurs à couper le souffle et un art de vivre à la française des plus inspirants.